Passant, je me souviens du crépuscule vert Où glissent lentement les ombres sous-marines, Où les algues, offrant leur calice entrouvert, Étreignent de leurs bras fluides les ruines Des vaisseaux, autrefois pesants d’ivoire et d’or... [...]
Vertigineusement, j’allais vers les Étoiles... Mon orgueil savourait le triomphe des dieux, Et mon vol déchirait, nuptial et joyeux, Les ténèbres d’été, comme de légers voiles...
Dans un fuyant baiser d’hymen, je fus l’amant [...]
Quittons la léthargie heureuse des maisons, Le carmin des rosiers et le parfum des pommes Et les vergers où meurt l’ondoiement des saisons, Car nous ne sommes plus de la race des hommes.