L’aube a des pas furtifs de louve Et des yeux de chacal... De mes mains j’ai creusé la douve ; J’ai bâti, sans vassal, La tour aux murs noirs qui t’encloître. Ton épouvante voit s’accroître, Pareil à l’enflure d’un goitre, Mon amour féodal.
Que m’importe ton regard triste, Moiré, tel un pigeon ? Qu’importe à mon trouble égoïste [...]
Ils me disent, tandis que je sanglote encore : « Dans l’ombre du sépulcre où sa grâce pâlit Elle aspire la paix passagère du lit, Les ténèbres au front, et dans les yeux l’aurore. [...]
Vous êtes mon palais, mon soir et mon automne, Et ma voile de soie et mon jardin de lys, Ma cassolette d’or et ma blanche colonne, Mon parc et mon étang de roseaux et d’iris. [...]
Mon Paradis est un doux pré de violettes Où le chant régnera sur des âmes muettes. Mon ciel est un beau chant parmi les violettes. Mon Ciel est la très calme éternité du soir Où le regard se fait plus profond pour mieux voir [...]