Un gros abbé se laissait en sa couche Tâter le vit aux mains d’une nonnain, Mais son engin demeurait sous sa main Sans se mouvoir tout ainsi qu’une souche. Cette nonnain, qui n’avait point de trêve, [...]
Mon frère, je me porte bien, La Muse n’a souci de rien, J’ai perdu cette humeur profane ; On me souffre au coucher du Roi, Et Phébus tous les jours chez moi A des manteaux doublés de panne.
Mon âme incague les destins, Je fais tous les jours des festins ; On me va tapisser ma chambre, Tous mes jours sont des mardi-gras, [...]
Éloigné de vos yeux où j’ai laissé mon âme, Je n’ai de sentiment que celui du malheur, Et sans un peu d’espoir, qui luit parmi ma flamme, Mon trépas eût été ma dernière douleur. [...]