Et par les yeux voilés des horizons songeurs, Et par l’antique appel des sybilles lointaines, Et par les au-delà mystérieux des plaines, Un soir, se sont sentis hélés, les voyageurs.
Quelqu’un m’avait prédit, qui tenait une épée Et qui riait de mon orgueil stérilisé : Tu seras nul, et pour ton âme inoccupée L’avenir ne sera qu’un regret du passé.
Ton corps, où s’est aigri le sang de purs ancêtres, [...]
Dans la clarté plénière et ses rayons soudains Brûlant, jusques au cœur, les ramures profondes, Femmes dont les corps nus brillent en ces jardins, Vous êtes des fragments magnifiques du monde. [...]