Saint-Pol-Roux(1861-1940) Tous ses poèmes disponiblesPoèmes par ordre alphabétique
Chanson de funérailles amoureuses Les Couronnes
Le Désir Devant du linge étendu par ma mère, au village La Diane
La Guerre
Message aux poètes adolescents
La Poire Populaire et symbolique histoire de la Vache enragée
Les Sabliers
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Sors de ta chrysalide d’argile, ô mon Âme, et sous ta fâmée forme de satane, allons voir les asperges de mai danser aux clins d’argent de ton regard malin !
C’est assez de sagesse au firmament du rêve, et puisque est épuisé notre dernier grenier, derechef appareillons la nef de nos sagacités pour les ardents sillons de la cité prochaine. Là nous envoûterons le superbe et le gueux, l’éphèbe et le cagneux, afin de supputer au thermomètre de la brute les multiples degrés de la canaille en rut. Hardi pour la science énorme, avec pour page une place publique et pour encrier les entrailles de la multitude ! Tu fus l’élue, sois la déchue ; tu fus la prude, sois la grue ; après la poule sois la goule ; sois le vacarme après le calme. Certes on chuchotera sous l’auvent torve des hypocrisies ; certes on médira, mesquins, vidés, pantins, maquereaux et châtrés ; mais bah ! mon Âme, nous rirons tout bas ! L’éphémère ignore le génie d’édifier avec les vanités des pèlerins de l’heure une vérité qui demeure, d’extraire une chimère merveilleuse du fumier, de contrôler le songe avecque le mensonge des réalités. Ne t’inquiète donc point des crapauds accroupis aux gradins des trottoirs ; ayant pour nous le bon sourire de la conscience, qu’importent leurs coassements d’un soir ! Leur office est d’orner de pétards gras les talons de la Gloire et nous sommes de ceux qui traversent l’Océan des Temps dans les beaux bras de la verte Mémoire. [...]
Les premiers chants de coq, ce sont les grincements de la serrure et des gonds des logis qui d’eux-mêmes, la nuit achevée, s’ouvrent pour le départ des songes. De ma fenêtre sur le carrefour des trois chemins, parfois, avant l’aube, j’assiste au défilé des fabuleuses théories qui s’épanouirent sous le chaume, et leur essence variée m’initie au magasin de féeries que devient, le sommeil durant, le crâne des villageois du voisinage : claires cavalcades et chevauchées sombres, tragédies et pochades, contes bleus et cauchemars. [...]
Maigre et maigre et davantage maigre encore, elle gambade, la pécore, elle gambade sur la Butte avec des cornes à la façon de Belzébuth, elle gambade et rue des boulevards extérieurs au Sacré-Cœur, paissant au hasard de la rue clous, crottins et boutons, timbres et bouts de cigare, culs de bouteilles et débris de chignons, tessons de porcelaine et cordes de guitare, longues baleines de corsets et bribes d’articles de l’oncle Sarcey. [...]Commentaire (s)Déposé par Margareta Noeske le 14 mars 2014 à 16h08Es-ce que vous pouvez ménvoyer la poeme "aout" de Saint Pol Roux.
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Mon florilège(Tоuriste) (Les textes et les auteurs que vous aurez notés apparaîtront dans cette zone.) Compte lecteurAgoraÉvаluations récеntes☆ ☆ ☆ ☆ ☆Jаmmеs : Lа sаllе à mаngеr Rоnsаrd : «Μаriе, vоus аvеz lа јоuе аussi vеrmеillе...» Αuvrау : «Hélаs ! qu’еst-се dе l’hоmmе оrguеillеuх еt mutin...» Сhаssignеt : «À bеаuсоup dе dаngеr еst suјеttе lа flеur...» Siеfеrt : Ρаntоum : «Αu сlаir sоlеil dе lа јеunеssе...» Siеfеrt : Ρаntоum : «Αu сlаir sоlеil dе lа јеunеssе...» Βаrbiеr : Lа Сuvе Τristаn L’Hеrmitе : Épitаphе d’un pеtit сhiеn Gаutiеr : Lа Μаnsаrdе Βruаnt : À lа Ρlасе Μаubеrt ☆ ☆ ☆ ☆Jаmmеs : Lа sаllе à mаngеr Lаfоrguе : Épiсuréismе Guуоn : Αbаndоn еntiеr Gаutiеr : L’Hippоpоtаmе Riсhеpin : Αutrе еаu-fоrtе : «Lа visсоpе еn аrrièrе...» Βrizеuх : «Lоrsquе sur mа fеnêtrе, à l’hеurе du révеil...» Μussеt : Μimi Ρinsоn Rimbаud : Lеs Ρоètеs dе sеpt аns Vеrlаinе : «Εt ј’аi rеvu l’еnfаnt uniquе : il m’а sеmblé...» Соppéе : Αu théâtrе Cоmmеntaires récеntsDe Сurаrе- sur «Un sоir, lе lоng dе l’еаu, еllе mаrсhаit pеnsivе...» (Durаnt dе lа Βеrgеriе) De Сосhоnfuсius sur «Quаnd du sоrt inhumаin lеs tеnаillеs flаmbаntеs...» (Αubigné) De Сосhоnfuсius sur Lе biеn viеnt еn dоrmаnt (Gréсоurt) De Сосhоnfuсius sur Αu vеnt (Urfé) De GΟUUΑUX sur «J’étаis à tоi pеut-êtrе аvаnt dе t’аvоir vu...» (Dеsbоrdеs-Vаlmоrе) De Jаdis sur Lе Сhаt (Rоllinаt) De Rоzès sur Répétitiоn (Vаuсаirе) De Jаdis sur Lеs Αngéliquеs (Νеlligаn) De Xi’аn sur Sоnnеt : «Νоn, quаnd biеn mêmе unе аmèrе sоuffrаnсе...» (Μussеt) De Rоzès sur Εsсlаvаgе (Τhаlу) De Jаdis sur Épitаphе d’un сhiеn (Μаllеvillе) De Сurаrе- sur Lе Lаit dеs сhаts (Guérin) De Ιо Kаnааn sur Сrоquis (Сrоs) De Сurаrе- sur À un sоt аbbé dе quаlité (Sаint-Ρаvin) De Τristаn Βеrnаrd sur Lеs Соnquérаnts (Hеrеdiа) De Lа Μusérаntе sur Sоnnеt dе Ρоrсеlаinе (Viviеn) De Dаmе dе flаmmе sur «Du tristе сœur vоudrаis lа flаmmе étеindrе...» (Sаint-Gеlаis) De Wеbmаstеr sur Lа Ρеtitе Ruе silеnсiеusе (Fоrt) De Dаmе dе flаmmе sur «Τоi qui trоublеs lа pаiх dеs nоnсhаlаntеs еаuх...» (Βеrnаrd) De Xi’аn sur Μirlitоn (Соrbièrе) De Xi’аn sur «Αimеz-vоus l’оdеur viеillе...» (Μilоsz) Plus de commentaires...Ce sitePrésеntаtionCоntactSоutien |