Rimbaud(1854-1891) Recueils (ou ensembles) complets1873 : Une saison en enfer 1874 : Illuminations (composé vers...) Tous ses poèmes disponiblesPoèmes en vracLa Maline Le Bateau ivre L’Idole — Sonnet du Trou du Cul L’enfant qui ramassa les balles... Le Balai Qu’est-ce pour nous, mon cœur... Ce qu’on dit au poète à propos de fleurs Le Cœur volé L’Orgie parisienne ou Paris se repeuple Les Assis Le Forgeron Bethsaïda, la piscine des cinq galeries... Villes : L’acropole officielle... Plates-bandes d’amarantes jusqu’à... Les Sœurs de Charité Les ponts Hypotyposes saturniennes, ex Belmontet L’Éclatante victoire de Sarrebruck Les Douaniers Jadis, si je me souviens bien... L’Éternité Le Buffet J’occupais un wagon de troisième... Les Corbeaux Les Remembrances du vieillard idiot L’air léger et charmant de la Galilée... L’Éclair Villes : Ce sont des villes !... Au Cabaret-Vert, cinq heures du soir Le Mal Les Effarés Le loup criait sous les feuilles... ![]() |
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L’aube d’or et la soirée frissonnante trouvent notre brick en large en face de cette villa et de ses dépendances, qui forment un promontoire aussi étendu que l’Épire et le Péloponnèse, ou que la grande île du Japon, ou que l’Arabie ! Des fanums qu’éclaire la rentrée des théories, d’immenses vues de la défense des côtes modernes ; des dunes illustrées de chaudes fleurs et de bacchanales ; de grands canaux de Carthage et des Embankments d’une Venise louche ; de molles éruptions d’Etnas et des crevasses de fleurs et d’eaux des glaciers ; des lavoirs entourés de peupliers d’Allemagne ; des talus de parcs singuliers penchant des têtes d’Arbre du Japon ; les façades circulaires des « Royal » ou des « Grand » de Scarbro ou de Brooklyn ; et leurs railways flanquent, creusent, surplombent les dispositions de cet Hôtel, choisies dans l’histoire des plus élégantes et des plus colossales constructions de l’Italie, de l’Amérique et de l’Asie, dont les fenêtres et les terrasses à présent pleines d’éclairages, de boissons et de brises riches, sont ouvertes à l’esprit des voyageurs et des nobles — qui permettent, aux heures du jour, à toutes les tarentelles des côtes, — et même aux ritournelles des vallées illustres de l’art, de décorer merveilleusement les façades du Palais-Promontoire.
I
Ô les énormes avenues du pays saint, les terrasses du temple ! Qu’a-t-on fait du brahmane qui m’expliqua les Proverbes ? D’alors, de là-bas, je vois encore même les vieilles ! Je me souviens des heures d’argent et de soleil vers les fleuves, la main de la campagne sur mon épaule, et de nos caresses debout dans les plaines poivrées. — Un envol de pigeons écarlates tonne autour de ma pensée. — Exilé ici, j’ai eu une scène où jouer les chefs-d’œuvre dramatiques de toutes les littératures. Je vous indiquerais les richesses inouïes. J’observe l’histoire des trésors que vous trouvâtes. Je vois la suite ! Ma sagesse est aussi dédaignée que le chaos. Qu’est mon néant, auprès de la stupeur qui vous attend ? [...]
« Le drapeau va au paysage immonde, et notre patois étouffe le tambour. « Aux centres nous alimenterons la plus cynique prostitution. Nous massacrerons les révoltes logiques. « Aux pays poivrés et détrempés ! — au service des plus monstrueuses exploitations industrielles ou militaires. « Au revoir ici, n’importe où. Conscrits du bon vouloir, nous aurons la philosophie féroce ; ignorants pour la science, roués pour le confort ; la crevaison pour le monde qui va. C’est la vraie marche. En avant, route ! » Commentaire (s)Déposé par Christian le 11 juillet 2014 à 11h19Depuis Rimbaud
Déposé par Christian le 16 janvier 2021 à 17h57Jean-Arthur le poète-démiurge
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Mon florilège(Tоuriste) (Les textes et les auteurs que vous aurez notés apparaîtront dans cette zone.) Compte lecteurAgoraÉvаluations récеntes☆ ☆ ☆ ☆ ☆Sеlvе : Sur сеs mоts : Sоuviеnnе-tоi, Hоmmе, quе tu еs сеndrе Vеrlаinе : Соlоmbinе Vеrlаinе : «Τu bоis, с’еst hidеuх ! prеsquе аutаnt quе mоi...» Βаudеlаirе : «Vоus аvеz, соmpаgnоn dоnt lе сœur еst pоètе...» Βаïf : «À lа fоntаinе је vоudrаis...» Hugо : «Εllе étаit déсhаusséе, еllе étаit déсоifféе...» Lа Villе dе Μirmоnt : «Jе suis né dаns un pоrt еt dеpuis mоn еnfаnсе...» Rоllinаt : À quоi pеnsе lа Νuit Сrоs : Désеrtеusеs Hugо : «Jеunеs gеns, prеnеz gаrdе аuх сhоsеs quе vоus ditеs...» ☆ ☆ ☆ ☆Βоissiеr : Lа Rоndе dеs fоеtus Сrоs : Ρауsаgе Vеrlаinе : Соlоmbinе Vеrlаinе : Сésаr Βоrgiа Ρаrnу : Lе Lеndеmаin : «Εnfin, mа сhèrе Éléоnоrе...» Τоulеt : «Lе miсrоbе : Βоtulinus...» Rоllinаt : L’Εnviе Αpоllinаirе : Εхеrсiсе Βаnvillе : Lа Соrdе rоidе Соurtеlinе : Lе Соup dе mаrtеаu Cоmmеntaires récеntsDe Сосhоnfuсius sur Sоnnеt burlеsquе sur lа Ρhèdrе dе Rасinе (Dеshоulièrеs) De Сосhоnfuсius sur Sоnnеt mаdrigаl (Сrоs) De Сосhоnfuсius sur «Οbsсurе nuit, lаissе tоn nоir mаntеаu...» (Соignаrd) De Τhundеrbird sur «Dе vоir mignоn du Rоi un соurtisаn hоnnêtе...» (Du Βеllау) De Αntigrippе sur Lа Τоrсhе (Νizеt) De Ιо Kаnааn sur Lа Ρiеuvrе (Sаtiе) De Сurаrе- sur Sоlliсitudеs (Frаnс-Νоhаin) De Μоdо sur Lеs Ιngénus (Vеrlаinе) De Jаdis sur Αutrе sоnnеt sur lе mêmе vоl (Sаint-Αmаnt) De Jаdis sur Εl Dеsdiсhаdо (Νеrvаl) De JR Τrоll sur Éléphаnt dе Ρаris. (Τоulеt) De Jаdis sur «Quаnd lеs оs sоnt pаrеils...» (Τоulеt) De Xiаn sur «Si сеlui qui s’аpprêtе à fаirе un lоng vоуаgе...» (Du Βеllау) De Сurаrе- sur Si tu viеns (Dеlаruе-Μаrdrus) De Сurаrе- sur Lе Βаtеаu ivrе (Rimbаud) De Xiаn sur Sоnnеt : «Dеuх sоnnеts pаrtаgеnt lа villе...» (Соrnеillе) De Xiаn sur Vеrs imprоvisés sur un аlbum (Lаmаrtinе) De Саnаrd sur Sur Jоnаs (Drеlinсоurt) De Sаuvеtеur sur À Μаdаmе G., Sоnnеt (Μussеt) De Μоnrоsе sur «Lа nudité dеs flеurs с’еst lеur оdеur сhаrnеllе...» (Αpоllinаirе) De FΕDΕRΜΑΝΝ sur Lа Guеrrе (Sаint-Ρоl-Rоuх) Plus de commentaires...Ce sitePrésеntаtionCоntactSоutien |