Rimbaud(1854-1891) Recueils (ou ensembles) complets1873 : Une saison en enfer 1874 : Illuminations (composé vers...) Tous ses poèmes disponiblesPoèmes par ordre alphabétiqueA B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V
Les Assis Au Cabaret-Vert, cinq heures du soir
Le Balai Le Bateau ivre Bethsaïda, la piscine des cinq galeries... Le Buffet
Ce qu’on dit au poète à propos de fleurs Le Cœur volé Les Corbeaux
Les Douaniers
L’Éclair L’Éclatante victoire de Sarrebruck Les Effarés L’Éternité
Le Forgeron
Hypotyposes saturniennes, ex Belmontet
L’Idole — Sonnet du Trou du Cul
Jadis, si je me souviens bien... J’occupais un wagon de troisième...
Le loup criait sous les feuilles... L’air léger et charmant de la Galilée... L’enfant qui ramassa les balles...
La Maline Le Mal
L’Orgie parisienne ou Paris se repeuple
Plates-bandes d’amarantes jusqu’à... Les ponts
Qu’est-ce pour nous, mon cœur...
Les Remembrances du vieillard idiot
Les Sœurs de Charité
Villes : Ce sont des villes !... Villes : L’acropole officielle... ![]() |
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À droite l’aube d’été éveille les feuilles et les vapeurs et les bruits de ce coin du parc, et les talus de gauche tiennent dans leur ombre violette les mille rapides ornières de la route humide. Défilé de féeries. En effet : des chars chargés d’animaux de bois doré, de mâts et de toiles bariolées, au grand galop de vingt chevaux de cirque tachetés, et les enfants et les hommes sur leurs bêtes les plus étonnantes ; — vingt véhicules, bossés, pavoisés et fleuris comme des carrosses anciens ou de contes, pleins d’enfants attifés pour une pastorale suburbaine. — Même des cercueils sous leur dais de nuit dressant les panaches d’ébène, filant au trot des grandes juments bleues et noires.
I
Cette idole, yeux noirs et crin jaune, sans parents ni cour, plus noble que la fable, mexicaine et flamande ; son domaine, azur et verdure insolents, court sur des plages nommées, par des vagues sans vaisseaux, de noms férocement grecs, slaves, celtiques. À la lisière de la forêt — les fleurs de rêve tintent, éclatent, éclairent, — la fille à lèvre d’orange, les genoux croisés dans le clair déluge qui sourd des prés, nudité qu’ombrent, traversent et habillent les arcs-en-ciel, la flore, la mer. [...]
Un coup de ton doigt sur le tambour décharge tous les sons et commence la nouvelle harmonie. Un pas de toi, c’est la levée des nouveaux hommes et leur en-marche. Ta tête se détourne : le nouvel amour ! Ta tête se retourne, — le nouvel amour ! « Change nos lots, crible les fléaux, à commencer par le temps », te chantent ces enfants. « Élève n’importe où la substance de nos fortunes et de nos vœux » on t’en prie. [...]
Pitoyable frère ! Que d’atroces veillées je lui dus ! « Je ne me saisissais pas fervemment de cette entreprise. Je m’étais joué de son infirmité. Par ma faute nous retournerions en exil, en esclavage. » Il me supposait un guignon et une innocence très bizarres, et il ajoutait des raisons inquiétantes. Je répondais en ricanant à ce satanique docteur, et finissais par gagner la fenêtre. Je créais, par delà la campagne traversée par des bandes de musique rare, les fantômes du futur luxe nocturne. [...]Commentaire (s)Déposé par Christian le 11 juillet 2014 à 11h19Depuis Rimbaud
Déposé par Christian le 16 janvier 2021 à 17h57Jean-Arthur le poète-démiurge
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Mon florilège(Tоuriste) (Les textes et les auteurs que vous aurez notés apparaîtront dans cette zone.) Compte lecteurAgoraÉvаluations récеntes☆ ☆ ☆ ☆ ☆Hеrеdiа : Lе Huсhiеr dе Νаzаrеth Μаrbеuf : Αutаnt quе Vаliаnе аvаit dе bеаutés Hаbеrt : «J’ассоmpаrе аu Sоlеil сеs bеаuх sоlеils d’Αmоur...» Hаbеrt : «À l’оmbrе dеs mуrtеs vеrts...» Μаrоt : Du соntеnt еn аmоurs Μаrbеuf : Lе Sеin d’Αmаrаnthе Rоnsаrd : «Si с’еst аimеr, Μаdаmе, еt dе јоur еt dе nuit...» Rоnsаrd : «Αllеr еn mаrсhаndisе аuх Ιndеs préсiеusеs...» Sсudérу : Lа Νуmphе еndоrmiе Durаnt dе lа Βеrgеriе : «Βеаuх уеuх dоnt lа dоuсеur si dоuсеmеnt m’еnivrе...» ☆ ☆ ☆ ☆*** : «Μоn pèrе а fаit fаirе un étаng...» Μilоsz : Lе Соnsоlаtеur Сhéniеr : «Étrаngеr, се tаurеаu, qu’аu sеin dеs mеrs prоfоndеs...» Sаint-Ρоl-Rоuх : L’Épоuvаntаil Μаrbеuf : Αutаnt quе Vаliаnе аvаit dе bеаutés Hаbеrt : «Viеns, mа bеllе Flоrеllе, оù l’оmbrе nоir trеmblоtе...» Riсtus : Sоnnеt : «Jе sаis un ruissеаu dоnt lе flоt сhаntоnnе...» Hugо : Се qui sе pаssаit аuх Fеuillаntinеs vеrs 1813 Саrсо : Vеrlаiniеn Rоnsаrd : «Αllеr еn mаrсhаndisе аuх Ιndеs préсiеusеs...» Cоmmеntaires récеntsDe Сосhоnfuсius sur Lе Huсhiеr dе Νаzаrеth (Hеrеdiа) De Сосhоnfuсius sur «J’аi сеttе nuit gоûté lеs plus dоuсеs dоuсеurs...» (Hаbеrt) De Сосhоnfuсius sur Lе Flаmbеаu vivаnt (Βаudеlаirе) De Μо sur Sur un Μаrbrе brisé (Hеrеdiа) De Αdа еn Hérаldiе sur Sоnnеt dе lа lаnguе (Νоuvеаu) De Gаrdеur dе саnаrds sur Ρаul Sсаrrоn De Vinсеnt sur «Si с’еst аimеr, Μаdаmе, еt dе јоur еt dе nuit...» (Rоnsаrd) De Сurаrе- sur Sоnnеt : «Jе sаis un ruissеаu dоnt lе flоt сhаntоnnе...» (Riсtus) De Сurаrе- sur Lе Sеin d’Αmаrаnthе (Μаrbеuf) De Сurаrе- sur «Αllеr еn mаrсhаndisе аuх Ιndеs préсiеusеs...» (Rоnsаrd) De Jеhаn sur «Lоrsquе l’еnfаnt pаrаît...» (Hugо) De V. Hugо sur Lе Gigоt (Ρоnсhоn) De Snоwmаn sur Βаllаdе dеs сélébrités du tеmps јаdis (Βаnvillе) De Εsprit dе сеllе sur Sœur équivоquе (Sеgаlеn) De Сhristiаn sur L’ânе étаit pеtit (Jаmmеs) De Сhristiаn sur Rimbаud De Gаrdiеn dеs оiеs sur Μоn tеstаmеnt (Ρirоn) De Εsprit dе сеllе sur Μаriа Gаrсiа (Βаnvillе) De mаuguеg sur «Ιl plеut sur lа mеr, lеntеmеnt...» (Hаrаuсоurt) De ΜаdаmеСоnnаssе sur «Соmbiеn quе tоn Μаgnу аit lа plumе si bоnnе...» (Du Βеllау) De Vinсеnt sur Féеriе (Vаlérу) Plus de commentaires...Ce sitePrésеntаtionCоntactSоutien |