Comme un corps féminin que la mère Nature N’a point favorisé de présent gracieux S’efforce vainement, d’un art industrieux, À vouloir déguiser sa première figure,
Ainsi l’illustre honneur par qui ma vie endure, [...]
Ô belle Noémie, approche, embrasse-moi, Et ne m’allègue plus ma sainte ardeur éprise, Disant que je m’en aille à Théophile exquise À qui j’offris mes vœux premièrement qu’à toi.
Çà, je veux fourniller en ton joli fourneau Car j’ai de quoi éteindre et allumer la flamme ; Je vous veux chatouiller jusqu’au profond de l’âme, Et vous faire mourir avec un bon morceau.