Saluez-moi toute la compagnie Où à présent êtes à chère lie, Et leur dites que volontiers seroie Avecques eux, mais être n’y pourroie, Pour Vieillesse qui m’a en sa baillie. Au temps passé, Jeunesse si jolie Me gouvernait ; las ! or n’y suis je mie, Et pour cela, pour Dieu, que excusé soie. Saluez-moi, etc.
Loué soit celui qui trouva Premier la manière d’écrire. En ce grand confort ordonna Pour amants qui sont en martyre ; Car, quand ne peuvent aller dire À leurs dames leur grief tourment, Ce leur est moult d’allégement, Quand par écrit peuvent mander Les maux qu’ils portent humblement Pour bien et loyaument aimer.
Trop longtemps vous vois sommeiller, Mon Cœur, en deuil et déplaisir ; Veuillez vous ce jour éveiller, Allons au bois le mai cueillir, Pour la coutume maintenir. Nous oirons des oiseaux le glai, [...]