Le vautour affamé qui du vieil Prométhée, Becquette sans repos le poumon renaissant : Et le vase maudit où le Dieu punissant, Envoya nos malheurs au fol Épiméthée :
Combien, combien de fois, au soir sous la nuit brune, Errant comme un taureau par amour furieux, Ai-je maudit le sort, la nature et les dieux, Le ciel, l’air, l’eau, la terre et Phébus et la Lune ! [...]
Afin qu’à l’avenir on t’adore, ô Déesse, Je plante en ton honneur ce laurier immortel, Je te sacre ce temple où j’offre à ton autel Les armes dont Amour a dompté ma jeunesse.
De la cime des monts les fiers torrents se roulent Quand les neiges font place aux trésors du printemps, Des fontainières eaux s’engorgent les étangs Et leurs calmes ruisseaux par les plaines découlent. [...]