Mallarmé(1842-1898) Recueils (ou ensembles) complets1891 : Pages 1899 : Poésies Tous ses poèmes disponiblesPoèmes en vracLe Pitre châtié Ô si chère de loin et proche et blanche, si... Le vierge, le vivace et le bel aujourd’hui... De frigides roses pour vivre... Petit air, I : Quelconque une solitude... Le noir roc courroucé que la bise le roule... Victorieusement fui le suicide beau... Hommage : Toute Aurore même gourde... Quelle soie aux baumes de temps... Hommage : Le silence déjà funèbre d’une moire... Surgi de la croupe et du bond... Quand l’ombre menaça de la fatale loi... Petit air, II : Indomptablement a dû... Le Genre Sonnet : La chevelure vol d’une flamme à l’extrême... Éventail : De frigides roses pour vivre... Le Tombeau de Charles Baudelaire Sonnet : Ô si chère de loin et proche et blanche, si... Ses purs ongles très haut dédiant leur onyx... Sur les bois oubliés quand passe l’hiver sombre... En renvoyant un filet à poisson L’Azur Tout Orgueil fume-t-il du soir... Si tu veux nous nous aimerons... La chevelure vol d’une flamme à l’extrême... Rondel, II : Si tu veux nous nous aimerons... Le silence déjà funèbre d’une moire... Sonnet : Sur les bois oubliés quand passe l’hiver sombre... Tombeau : Le noir roc courroucé que la bise le roule... Sonnet : Mary, sans trop d’ardeur à la fois enflammant... Les Fleurs La Pipe Rondel, I : Rien au réveil que vous n’ayez... Le Guignon Rien au réveil que vous n’ayez... Ouverture ancienne d’Hérodiade M’introduire dans ton histoire... La Gloire Mes bouquins refermés sur le nom de Paphos... Le Sonneur Mary, sans trop d’ardeur à la fois enflammant... Les Fenêtres |
Loin de tout et du temps où se cherchent dans le trouble nos cités, la Nature, en automne, prépare son Théâtre, sublime et pur, attendant pour éclairer, dans la solitude, de significatifs prestiges, que l’unique œil lucide qui en puisse pénétrer le sens (ainsi notoire le destin de l’homme), un Poëte, soit rappelé à des plaisirs et à des soucis médiocres.
Me voici, renfermant l’amertume d’une rêverie interrompue, de retour et prêt à noter, en vue de moi-même et de quelques-uns aussi, nos impressions issues de banals Soirs que le plus seul des isolés ne peut, comme il vêt l’habit séant à tous, omettre de considérer : pour l’entretien d’un malaise et, connaissant, en raison de certaines lois non satisfaites, que ce n’est plus ou pas encore l’heure de choses, même sociales, extraordinaires. [...]
Les printemps poussent l’organisme à des actes qui, dans une autre saison, lui sont inconnus et maint traité d’histoire naturelle abonde en descriptions de ce phénomène, chez les animaux. Qu’il serait d’un intérêt plus plausible de recueillir certaines des altérations qu’apporte l’instant climatérique dans les allures d’individus faits pour la spiritualité ! Mal quitté par l’ironie de l’hiver, j’en retiens, quand à moi, un état équivoque tant que ne s’y substitue pas un naturalisme absolu ou naïf, capable de poursuivre une jouissance dans la différentiation de plusieurs brins d’herbes. Rien dans le cas actuel n’apportant de profit à la foule, j’échappe, pour le méditer, sous quelques ombrages environnant d’hier la ville : or c’est de leur mystère presque banal que j’exhiberai un exemple saisissable et frappant des inspirations printanières. [...]pour résumer Vathek
Qui n’a regretté le manquement à une visée sublime de l’écrit en prose le plus riche et le plus agréable, travesti naguère comme par nous métamorphosé ? Voile mis, pour les mieux faire apparaître, sur des abstractions politiques ou morales que les mousselines de l’Inde au XVIIIe siècle, quand régna le Conte Oriental [...] |
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