Les étoiles d’or rêvaient éternelles ; Seul, sous leurs regards, songeant, loin de tous, Devant leur douceur tombant à genoux, Moi je sanglotais longuement vers elles. « Ah ! pourquoi, parlez, étoiles cruelles ! [...]
Ô saisons d’Ossian, ô vent de province, Je mourrais encor pour peu que t’y tinsses Mais ce serait de la démence Oh ! je suis blasée Sur toute rosée [...]
Ta fleur se fane, ô fiancée ? Oh ! gardes-en encore un peu La corolle qu’a compulsée Un soir d’ennui trop studieux ! Le vent des toits qui pleure et rage, Dans ses assauts et ses remords, Sied au nostalgique naufrage Où m’a jeté ta Toison-d’Or.
L’Art sans poitrine m’a trop longtemps bercé dupe. Si ses labours sont fiers, que ses blés décevants ! Tiens, laisse-moi bêler tout aux plis de ta jupe Qui fleure le couvent. [...]