Avec ton cher portrait, qui dans mon âme éprise Est mieux peint qu’il n’est peint dans ton présent si cher, Tu fis sur le dehors tailler un dur rocher, Devise que la foi constante a toujours prise.
Pourrais-je voir l’heureuse et fatale journée Où deux âmes, deux cœurs et deux corps enlacés Dans le beau ret d’amour se verront caressés Également tous deux du doux nom d’Hyménée ;
Lorsqu’étant avec Anne, Antoinette enchaînée, [...]
En ce jour que le bois, le champ, le pré verdoie, Et qu’en signe d’un vert tant désirable et gai, Avec maint ardent vœu l’amant plante son mai Pour marque que l’amour reverdissant flamboie,