Chacun s’en veut mêler ; et pour moi je m’étonne De voir tant d’écrivains, et si peu de lecteurs ; Je ne sais quel espoir abuse mille auteurs : Tel pense écrire à tous qui n’écrit à personne.
Je vogue sur la mer, où mon âme craintive, Aux jours les plus sereins, voit les vents se lever. Pour vaincre leurs efforts, j’ai beau les observer, Ma force, ou ma prudence, est ou faible, ou tardive.