Sort inique et cruel ! le triste laboureur Qui s’est arné le dos à suivre sa charrue, Qui sans regret semant la semence menue Prodigua de son temps l’inutile sueur,
Quand du sort inhumain les tenailles flambantes Du milieu de mon corps tirent cruellement Mon cœur qui bat encore et pousse obstinément, Abandonnant le corps, ses plaintes impuissantes,
Que je sens de douleurs, de peines violentes ! [...]
Mes volages humeurs, plus stériles que belles, S’en vont, et je leur dis : « Vous sentez, hirondelles, S’éloigner la chaleur et le froid arriver. Allez nicher ailleurs pour ne fâcher, impures, Ma couche de babil et ma table d’ordures ; [...]