Le Soleil ne voit ici-bas
Rien qui ne cède aux doux appas
Dont Caliste nous ensorcelle,
Son air n’est pas d’une mortelle,
Sa bouche, ses mains, ni ses bras.
Ses beaux yeux causent cent trépas,
Ils éclairent tous ces climats,
Et portent en chaque prunelle
Le Soleil.
Tout son corps est fait par compas,
La grâce accompagne ses pas ;
En fin Vénus n’est pas si belle,
Et n’a pas si bien faites qu’elle
Les beautés qui ne voyent pas
Le Soleil.
Commentaire (s)
Votre commentaire :
Mon florilège
(Tоuriste)
(Les textes et les auteurs que vous aurez notés apparaîtront dans cette zone.)