Ton orgueil peut durer au plus deux ou trois ans :
Après cette beauté ne sera plus si vive,
Tu verras que ta flamme alors sera tardive,
Et que tu deviendras l’objet des médisants.
Tu seras le refus de tous les courtisans ;
Les plus sots laisseront ta passion oisive,
Et tes désirs honteux d’une amitié lascive
Tenteront un valet à force de présents.
Tu chercheras à qui te donner pour maîtresse ;
On craindra ton abord, on fuira ta caresse :
Un chacun de partout te donnera congé,
Tu reviendras à moi, je n’en ferai nul compte,
Tu pleureras d’amour, je rirai de ta honte :
Lors tu seras punie, et je serai vengé.
C’est juste une impression une toile oppressante Un décor si obscur à l’ombre envahissante Et lui évanescent troublé et résigné Assigné à demeure et surtout consigné
Je l’aime malgré tout de douleur caressante Affrontant chaque jour sa lutte harassante Et lui abandonné dans ses vers alignés Le sens de ses écrits ni noirs ni indignés
A force de silence où l’éloge moqueuse Est trop enchevêtrée à la muse hackeuse Emmêlée au blason pour son bonheur discret
Ô souffle du temps vieux qui fantasme l’emblème Quand tu voudrais percer l’invariable dilemme Leurs esprits sibyllins ne gardent aucun secret __
(Réécriture) les poèmes se corrigent dans le temps à foison . . pour chaque événement