Courtisans, qui traînez vos jours déshonorés,
Que l’avarice attache à un vil esclavage,
Qui possédant beaucoup pour avoir davantage,
Pendez chez la Fortune à des liens dorés.
Plus vous avez de bien, plus vous en désirez,
Le repos, le bonheur, n’est point votre partage,
Le médiocre est trop, le peu suffit au sage,
Rendez, lâches, rendez vos désirs modérés.
Il faut pour être heureux de la belle manière,
Et pour se conserver liberté toute entière,
Restreindre ses désirs et ralentir son feu,
Jamais dessus autrui ne fonder d’espérance,
Celui qui ne sait pas se contenter de peu,
Ne saurait jamais vivre avec indépendance.
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(Tоuriste)
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