Ni du passé la récente mémoire,
Ni du présent la connue évidence,
Et du futur, aucunefois notoire,
Ne peut en moi la sage providence ;
Car sur ma foi la peur fait résidence,
Peur, qu’on ne peut pour vice impropérer.
Car quand mon cœur, pour vouloir prospérer,
Sur l’incertain d’oui et non se boute,
Toujours espère : et le trop espérer
M’émeut souvent le vaciller du doute.
Commentaire (s)
Votre commentaire :
Mon florilège
(Tоuriste)
(Les textes et les auteurs que vous aurez notés apparaîtront dans cette zone.)