Gentil tertre élevé sur la blanche poitrine,
Tétin bien arrondi, je sais bien, sur ma foi,
Que tu as bien raison de te plaindre de moi,
Qui n’ai onc contemplé ta blancheur ivoirine !
Tétin, chevet d’amour, dont la rondeur poupine
Éveille l’appétit d’un doux je ne sais quoi,
Permets sans te cacher qu’en m’approchant de toi,
Je goûte le plaisir de ta grâce divine.
Portant envie à l’œil et à la bouche aussi,
Tu ne dois te cacher dessous ton voile ainsi,
De peur que ton ami secrètement te touche.
Pource découvre-nous tes louables trésors,
Ouvre-les, affété, et tu seras alors
Ainsi favorisé que l’œil et que la bouche.
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Mon florilège
(Tоuriste)
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