Qui voudra voir comme amour me surmonte,
Comme il m’assaut, comme il se fait vainqueur,
Comme il renflamme et renglace mon cœur,
Comme il reçoit un honneur de ma honte :
Qui voudra voir une jeunesse prompte
À suivre en vain l’objet de son malheur,
Me vienne lire, il voirra ma douleur,
Dont ma déesse et mon dieu ne font compte,
Il connaîtra qu’amour est sans raison,
Un doux abus, une belle prison,
Un vain espoir, qui de vent nous vient paître :
Et connaîtra que l’homme se déçoit,
Quand plein d’erreur un aveugle il reçoit
Pour sa conduite, un enfant pour son maître.
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(Tоuriste)
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