Tais-toi babillarde Arondelle,
Par Dieu je plumerai ton aile
Si je t’empoigne, ou d’un couteau
Je te couperai ta languette,
Qui matin sans repos caquette
Et m’étourdit tout le cerveau.
Je te prête ma cheminée
Pour chanter toute la journée,
De soir, de nuit, quand tu voudras :
Mais au matin ne me reveille,
Et ne m’ôte quand je sommeille
Ma Cassandre d’entre mes bras.
Les Mélanges, 1555
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(Tоuriste)
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