D’autre torche mon cœur ne pouvait s’allumer
Sinon de tes beaux yeux, où l’amour me convie :
J’avais déjà passé le meilleur de ma vie,
Tout franc de passion, fuyant le nom d’aimer.
Je soulais maintenant cette Dame estimer,
Et maintenant cet autre, où me portait l’envie,
Sans rendre ma franchise à quelqu’une asservie :
Rusé je ne voulais dans les rets m’enfermer.
Maintenant je suis pris, et si je prends à gloire
D’avoir perdu le camp, frustré de la victoire :
Ton œil vaut un combat de dix ans d’Ilion.
Amour, comme étant Dieu, n’aime pas les superbes.
Sois douce à qui te prie, imitant le Lion :
La foudre abat les monts, non les petites herbes.
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Mon florilège
(Tоuriste)
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