Ce ris plus doux que l’œuvre d’une abeille,
Ces doubles lys doublement argentés,
Ces diamants à double rang plantés
Dans le coral de sa bouche vermeille,
Ce doux parler qui les mourants éveille,
Ce chant qui tient mes soucis enchantés,
Et ces deux cieux sur deux astres entés,
De ma Déesse annoncent la merveille.
Du beau jardin de son printemps riant,
Naît un parfum, qui même l’orient
Embaumerait de ses douces haleines.
Et de là sort le charme d’une voix,
Qui tout ravis fait sauteler les bois,
Planer les monts, et montagner les plaines.
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(Tоuriste)
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