Ce fol penser pour s’envoler plus haut
Après le bien que hautain je désire,
S’est emplumé d’ailes jointes de cire,
Propres à fondre au rais du premier chaud.
Lui fait oiseau, dispos de saut en saut
Poursuit en vain l’objet de son martyre,
Et toi qui peux et lui dois contredire,
Tu le vois bien, Raison, et ne t’en chaut.
Sous la clarté d’une étoile si belle,
Cesse Penser de hasarder ton aile,
Qu’on ne te voie en brûlant déplumer :
Car pour éteindre une ardeur si cuisante,
L’eau de mes yeux ne serait suffisante,
Ni suffisants tous les flots de la mer.
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(Tоuriste)
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