Amour archer d’une tirade rompt
Cent traits sur moi, et si ne me conforte
D’un seul espoir, celle pour qui je porte
Le cœur aux yeux, les pensers sus le front.
D’un Soleil part la glace qui me fond,
Et m’ébahis que ma froideur n’est morte
Au feu d’un œil, qui d’une flamme accorte
Brûle mon cœur d’un ulcère profond.
En tel état je vois languir ma vie,
Qu’aux plus chétifs ma langueur porte envie,
Tant le mal croît et le cœur me défaut :
Mais la douleur qui plus comble mon âme
D’un vain espoir, c’est qu’Amour et Madame
Savent mon mal, et si ne leur en chaut.
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(Tоuriste)
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