Amour, Amour, donne-moi paix ou trêve,
Ou bien retire, et d’un garrot plus fort
Tranche ma vie et m’avance la mort :
Douce est la mort qui vient subite et brève.
Soit que le jour ou se couche ou se lève,
Je sens toujours un penser qui me mord,
Et malheureux en si heureux effort,
Me fait la guerre, et mes peines rengrève.
Que dois-je faire ? Amour me fait errer
Si hautement, que je n’ose espérer
De mon salut que la désespérance.
Puisqu’Amour donc ne me veut secourir,
Pour me défendre il me plaît de mourir,
Et par la mort trouver ma délivrance.
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(Tоuriste)
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