Silence : c’est la voix qui se traîne, un peu lasse,
De la dame de mon Silence, à très doux pas
Effeuillant les lys blancs de son teint dans la glace ;
Convalescente à peine, et qui voit tout là-bas
Les arbres, les passants, des ponts, une rivière
Où cheminent de grands nuages de lumière,
Mais qui, trop faible encore, est prise tout à coup
D’un ennui de la vie et comme d’un dégoût
Et, — plus subtile, étant malade, — mi-brisée,
Dit : « Le bruit me fait mal ; qu’on ferme la croisée... »
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(Tоuriste)
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