Commentaire (s)

Déposé par Cochonfucius le 11 novembre 2014 à 11h19

Fable sans vraie morale
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Corbeau qui perdit son fromage
D’en trouver d’autre avait souci ;
Il allait, honteux et transi,
De la désolation l’image.

Manger des raisins le soulage,
Voir souffrir le renard, aussi ;
Un calendo, même durci,
Le satisferait davantage.

C’est du corbac l’infirmité :
Plus rien ne peut-il méditer
Que son infortune passée.

Oiseau noir, médite à loisir !
Ça peut corrompre ton plaisir,
Mais ça renforce ta pensée.

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Déposé par Jadis le 9 octobre 2019 à 09h51

Pleurant amèrement mon défunt pucelage
Et ma défloraison, malencontreux souci,
Je revois se dresser devant mes yeux transis
Du fier godelureau la triomphante image.

A part ça, on a beau médire, ça soulage,
Et ça entrouvre des perspectives aussi.
Je crois bien que je vais m’épiler les sourcils
Et je me sens soudain d’humeur plus que volage.

Il était le premier, mais une infinité
D’autres matous viendront bientôt se présenter :
J’en miaule d’extase à la seule pensée.

Allons, il ne faut point, solitaire, gésir,
Ne cherche pas au Ciel le bienheureux plaisir,
De peur d’être là-haut pauvrement caressée.

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Déposé par Jadis le 10 octobre 2019 à 10h54

Oups ! "défloration", pas "défloraison".
En revanche, le vers 4 est correct (what did you expect ?)

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