Rimbaud(1854-1891) D’autrеs pоèmеs :Lе lоup сriаit sоus lеs fеuillеs... Qu’еst-се pоur nоus, mоn сœur... Αu Саbаrеt-Vеrt, сinq hеurеs du sоir оu еncоrе :J’оссupаis un wаgоn dе trоisièmе... Villеs : L’асrоpоlе оffiсiеllе...
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RimbaudIlluminations, 1874 ![]()
I — Dimanche
Les calculs de côté, l’inévitable descente du ciel et la visite des souvenirs et la séance des rythmes occupent la demeure, la tête et le monde de l’esprit. — Un cheval détale sur le turf suburbain, et le long des cultures et des boisements, percé par la peste carbonique. Une misérable femme de drame, quelque part dans le monde, soupire après des abandons improbables. Les desperadoes languissent après l’orage, l’ivresse et les blessures. De petits enfants étouffent des malédictions le long des rivières. — Reprenons l’étude au bruit de l’œuvre dévorante qui se rassemble et remonte dans les masses.
II — Sonnet
Homme de constitution ordinaire, la chair n’était-elle pas un fruit pendu dans le verger ; — o journées enfantes ! — le corps un trésor à prodiguer ; — o aimer, le péril ou la force de Psyché ? La terre avait des versants fertiles en princes et en artistes et la descendance et la race vous poussaient aux crimes et aux deuils : le monde votre fortune et votre péril. Mais à présent, ce labeur comblé, — toi, tes calculs, — toi, tes impatiences — ne sont plus que votre danse et votre voix, non fixées et point forcées, quoique d’un double événement d’invention et de succès [+] une raison, — en l’humanité fraternelle et discrète par l’univers, sans images ; — la force et le droit réfléchissent la danse et la voix à présent seulement appréciées.
III — Vingt ans
Les voix instructives exilées.... L’ingénuité physique amèrement rassise.... — Adagio — Ah ! l’égoïsme infini de l’adolescence, l’optimisme studieux : que le monde était plein de fleurs cet été ! Les airs et les formes mourant.... — Un chœur, pour calmer l’impuissance et l’absence ! Un chœur de verres, de mélodies nocturnes.... En effet les nerfs vont vite chasser.
IV
Tu en es encore à la tentation d’Antoine. L’ébat du zèle écourté, les tics d’orgueil puéril, l’affaissement et l’effroi. Mais tu te mettras à ce travail : toutes les possibilités harmoniques et architecturales s’émouvront autour de ton siège. Des êtres parfaits, imprévus, s’offriront à tes expériences. Dans tes environs affluera rêveusement la curiosité d’anciennes foules et de luxes oisifs. Ta mémoire et tes sens ne seront que la nourriture de ton impulsion créatrice. Quant au monde, quand tu sortiras, que sera-t-il devenu ? En tout cas, rien des apparences actuelles.
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