Arthur dit au jardin : J’ai assez vu ton mur, Qu’il y vienne une fleur, en ce moment, j’en doute : Aussi, tu me verras bientôt prendre la route, Allant droit devant moi, sous la voûte d’azur.
Arthur dit au quartier : J’ai assez respiré Ton air chargé d’obscure et triste nostalgie ; Demain, je longerai les plages d’Italie Par lesquelles mon coeur longtemps fut inspiré.
Arthur dit à son temps : Je t’ai assez connu, Siècle, dans ta lourdeur et ta laideur bourgeoises ; Je m’en vais traverser les campagnes chinoises Où l’on entend chanter des prêtres aux pieds nus.