Augustin de Piis

(1755-1832)

 

 

Augustin de Piis

L’Harmonie imitative de la langue française


Chant I


Il est, n’en doutons pas, il est une harmonie,
Qui naît du choix des mots qu’enchaîne le génie,
Et, dans tous les sujets, par des accords divers,
On peut à la musique égaler l’art des vers.
On la peut surpasser, j’ose le dire encore ;
Volez, Alexandrins, qu’une image décore,
En calculant vos sons, tristes ou gracieux,
Vous peindrez à l’oreille aussi vite qu’aux yeux.
 
Malheur au rimeur froid dont la tête rétive
À saisir mon projet se montre ici tardive,
Et qui verse toujours, avare généreux,
Des lignes de six pieds pour des mètres nombreux,
De sa fécondité, là-haut, Phébus se raille,
Et tel un général, dans un jour de bataille,
De ses soldats nouveaux, à la toise choisis,
Voit fuir au premier choc les bataillons transis,
Tel il voit tous ses vers, sans vigueur et sans grâce,
Lâches, décolorés, se traîner à leur place,
Et, s’il faut d’un lecteur assiéger le cerveau,
Être, par le bon goût, repoussés de niveau.
 
Qu’un poète fidèle à l’onomatopée
Laisse bien autrement ma mémoire frappée !
Pénétré de son plan, avec art établi,
Par une marche vague il n’est point affaibli.
Il parle, et dans l’instant, le mot propre s’élance,
Ses vers, d’un pas égal s’alignent en cadence ;
Il court, dès que j’écoute, aux portes de mon cœur,
Et par force, ou par ruse, il s’en rend le vainqueur ;
Sa muse en m’asseyant sur un trépied sonore
M’imprime un ascendant que le vulgaire ignore ;
Je voudrais pour sentir, suspendre tous mes sens,
Eh ! comment résister à de pareils accents ?
De césure en césure, une phrase roulante
M’apporte sa pensée, ou simple ou triomphante ;
Du choc d’un autre mot, chaque mot retentit,
Et, d’un trait lumineux, chaque son m’avertit.
 
Mais quoi ! j’entends déjà fronder notre idiome.
Des pédants, nés romains, au sein de ce royaume,
M’ont crié tout à coup : « Jeune homme, que veux-tu ?
Retourne sur tes pas, suis le sentier battu.
Dans ses combinaisons notre langue est captive,
Elle n’a jamais eu de force imitative,
Son nerf vient se briser contre ses e muets,
Et Phébus est sans lyre, au Parnasse français... »
Non : je n’écoute point vos décrets ridicules ;
Je veux, entre vos mains, écraser vos férules.
Louez le temps passé, si c’est votre destin,
Dînez s’il faut, de grec, et soupez de latin ;
Mais aux mânes plaintifs de ces deux langues mères
Ne sacrifiez pas la langue de mes pères ;
Ses torts sont effacés : j’ai dans la nuit des temps,
Vu briller, par degrés, ses progrès éclatants,
Et, notre académie, au travers de son crible,
Sassant jadis des Goths le jargon corruptible,
Nous prodiguer depuis, dans un code épuré,
Les précieux trésors d’un langage assuré.
Il est, dans tous ses points, fait pour la mélodie,
Et l’ordre, à pas comptés, mène la prosodie.
 
À sa langue, en naissant, tout français attaché
Surprendra, comme moi, son mérite caché.
Eh ! quelle autre sur elle aurait donc l’avantage ?
Elle cède à propos, ou résiste à l’usage ;
Ses principes sont clairs, ses modes sont constants,
Ses accents limités, ses tropes élégants.
Chaque chose se peint dans ses termes lucides,
Comme elle a des sons lents, elle a des sons rapides ;
Ses tours pleins de mollesse, ou pleins de fermeté,
Exhalent la douceur ou marquent l’âpreté ;
Ses pompeux substantifs s’accompagnent de rimes,
Ses adjectifs féconds, ont tous des synonymes ;
Et dans la période où les mots quadrent tous,
Ses articles fréquents répandent un jour doux.
Tantôt elle a du grec les formes arrondies,
Et tantôt du latin les tournures hardies,
Au style figuré des peuples d’Orient
Son style quelquefois se colore en riant ;
Là, de l’italien elle a les mignardises,
Où, de l’âpre allemand, les gothiques franchises ;
Ici, l’espagnol fier cède à sa majesté,
Et je vois l’anglais sombre envier sa clarté.
 
Quand un bon écrivain la dirige et l’anime,
Elle descend au simple, ou s’élève au sublime ;
Et docile, elle baisse, ou monte d’un degré
S’il faut qu’elle s’arrête au genre tempéré.
 
Avec impatience elle s’agite en chaire ;
Elle a de l’Éternel épousé la colère ;
Tremblez !... elle se livre à ses grands mouvements,
De ses inversions partent d’affreux serments ;
Précipitant les traits d’une mâle éloquence,
Bourdaloue a servi la céleste vengeance ;
Il vous entourera d’imperceptibles fers,
Pour vous traîner vivants dans le fond des enfers.
 
Massillon lui sourit... elle devient flexible,
Il lui rend un ton calme, un organe sensible,
Et vous voilà portés, par un chemin de fleurs,
Entre les bras d’un dieu qu’ont désarmé vos pleurs.
 
Lui faut-il chez Thémis gagner une victoire ?
Noble, persuasive, imposante, oratoire,
Voyez-la sur les pas du sage D’Aguesseau
S’avancer en triomphe au centre du Barreau,
Non moins pompeusement que la langue d’Athènes
Marchait, en s’appuyant jadis sur Démosthènes,
Vers l’immense tribune où le peuple assemblé
Dès l’exorde souvent frémissait ébranlé.
 
Melpomène lui prête une pompe divine
Quand le nerveux Corneille et le tendre Racine,
Et le brillant Voltaire, et le noir Crébillon,
De leurs vers immortels parent son médaillon.
 
Lui fait-on essayer le masque de Thalie ?
Soudain, dans les transports d’une utile folie,
Du sublime Molière elle emprunte la voix,
De celle de Regnard elle use quelquefois ;
Elle sait varier, et son maintien comique,
Et les inflexions de son propos caustique ;
Et, comme un vaste bal, parcourant l’univers,
À chacun, dans un coin, reprocher ses travers.
 
Qu’avec plaisir, plus loin, pour défendre ses charmes,
J’aperçois La Fontaine et Boileau sous les armes !
L’un sut de la nature épuiser tous les traits,
L’autre de l’art pénible épuisa les attraits,
Et tous deux m’ont plongé dans un noble délire...
Ô vous, que j’adorai, dès que je pus vous lire,
Ma langue, que les sots taxent de pauvreté
Vous doit et sa finesse, et sa naïveté ;
Aidez son défenseur de vos conseils propices,
Sur vos antiques luths guidez ses doigts novices ;
De grâce, enseignez-moi vos chants mélodieux,
Sans vous, j’épellerais le langage des Dieux :
 
De celui des Français j’ai montré l’énergie,
Mais, de son laconisme admirons la magie.
Dieu, tient dans un seul mot, et l’homme, à son côté,
Par un seul mot aussi nous est représenté.
La mémoire, et l’esprit, le jugement, et l’âme,
Viennent dans un seul mot, se peindre en traits de flamme ;
Et les quatre éléments dont le monde fut fait
N’ont pas pour se ranger, besoin d’un vers complet.
Le jour luit, d’un seul mot ; la nuit, règne de même ;
Par un seul mot on hait ; par un seul mot on aime ;
La vie à prononcer ne dure qu’un seul mot ;
Par un seul mot, la mort nous frappe tous trop tôt.
Souvent l’idée a l’air de devancer les signes,
Tant on peut énoncer de choses dans deux lignes !
On s’éveille, on se lève, on s’habille et l’on sort ;
On rentre, on dîne, on soupe, on se couche et l’on dort.
Tel, dans un hémistiche, au haut des cieux s’égare,
Qui retombe au second jusqu’au fond du tartare.
Je suis, dans un seul vers, comme dans un seul jour,
Sensible, aimé, trahi, consolé tour à tour ;
Le temps semble passer dans le mot qui l’exprime ;
À peine ai-je celui de doubler une rime,
Que le présent rapide, et le long avenir
Derrière le passé se hâtent de tenir.
La pensée a beau naître, et renaître sans cesse,
Le mot français la suit, il l’atteint, il la presse,
Et dans le cercle étroit d’un son juste et borné
Il en fixe à l’instant le sens déterminé.
Grecs, latins, espagnols, italiens, arabes,
Anglais, étalez-moi tous vos monosyllabes,
En est-il un qui soit, en peignant aussi bien,
Plus étendu que tout, ou plus petit que rien ?
 
Notre langue, aux accords, tient par son mécanisme ;
Elle est mélodieuse, et dût le pédantisme
Du bon Monsieur Jourdain me mettre à l’unisson,
Des lettres, je dirai la valeur et le son.
Heureux, si je pouvais égayant la matière
Passer du grave au doux, du plaisant au sévère,
Et des fleurs que Boileau me laisse ramasser
Couvrir le dur sillon qui me reste à tracer !
 
À l’instant qu’on l’appelle arrivant plein d’audace,
Au haut de l’alphabet l’a s’arroge sa place.
Alerte, agile, actif, avide d’apparat,
Tantôt, à tout hasard, il marche avec éclat ;
Tantôt d’un accent grave acceptant des entraves,
Il a dans son pas lent l’allure des esclaves,
À s’adonner au mal quand il est résolu,
Avide, atroce, affreux, arrogant, absolu,
Il attroupe, il aveugle, il avilit, il arme,
Il assiège, il affame, il attaque, il alarme,
Il arrête, il accable, il assomme, il abat,
Mais il n’est pas toujours accusé d’attentat ;
Avenant, attentif, accessible, agréable,
Adroit, affectueux, accommodant, affable,
Il préside à l’amour ainsi qu’à l’amitié ;
Des attraits, des appas, il prétend la moitié ;
À la tête des arts à bon droit on l’admire ;
Mais surtout il adore, et si j’ose le dire,
À l’aspect du très-haut sitôt qu’Adam parla,
Ce fut apparemment l’a qu’il articula.
 
Balbutié bientôt par le bambin débile,
Le b semble bondir sur sa bouche inhabile ;
D’abord il l’habitue au bonsoir, au bonjour ;
Les baisers, les bonbons sont brigués tour à tour ;
Il demande sa balle, il appelle sa bonne ;
S’il a besoin de boire, aussitôt il ordonne ;
Son babil par le b ne peut être contraint,
Et d’un bobo, s’il boude, on est sûr qu’il se plaint.
Mais du bègue irrité la langue embarrassée,
Par le b qui la brave, à chaque instant blessée,
Sur ses bords, malgré lui, semble le retenir,
Et tout en balançant, brûle de le bannir.
 
Le c rival de l’s, avec une cédille,
Sans elle, au lieu du q, dans tous nos mots fourmille,
De tous les objets creux il commence le nom ;
Une cave, une cuve, une chambre, un canon,
Une corbeille, un cœur, un coffre, une carrière,
Une caverne enfin le trouvent nécessaire ;
Partout, en demi-cercle, il court demi-courbé,
Et le k, dans l’oubli, par son choc est tombé.
 
À décider son ton pour peu que le d tarde,
Il faut, contre les dents, que la langue le darde ;
Et déjà, de son droit, usant dans le discours
Le dos tendu sans cesse, il décrit cent détours.
 
L’e s’évertue ensuite, élancé par l’haleine,
Chaque fois qu’on respire, il échappe sans peine ;
Et par notre idiome, heureusement traité,
Souvent, dans un seul mot, il se voit répété.
Mais c’est peu qu’il se coule aux syllabes complètes ;
Interprète caché des consonnes muettes,
Si l’une d’elles, seule, ose se promener,
Derrière ou devant elle on l’entend résonner.
 
Fille d’un son fatal que souffle la menace
L’f en fureur frémit, frappe, froisse, fracasse ;
Elle exprime la fougue et la fuite du vent ;
Le fer lui doit sa force, elle fouille, elle fend ;
Elle enfante le feu, la flamme et la fumée,
Et féconde en frimas, au froid elle est formée ;
D’une étoffe qu’on froisse elle fournit l’effet,
Et le frémissement de la fronde et du fouet.
 
Le g, plus gai, voit l’r accourir sur ses traces ;
C’est toujours à son gré que se groupent les grâces ;
Un jet de voix suffit pour engendrer le g ;
Il gémit quelquefois, dans la gorge engagé,
Et quelquefois à l’i dérobant sa figure,
En joutant à sa place, il jase, il joue, il jure ;
Mais son ton général qui gouverne partout,
Paraît bien moins gêné pour désigner le goût.
 
L’h, au fond du palais hasardant sa naissance
Halète au haut des mots qui sont en sa puissance ;
Elle heurte, elle happe, elle hume, elle hait,
Quelquefois par honneur, timide, elle se tait.
 
L’i droit comme un piquet établit son empire ;
Il s’initie à l’n afin de s’introduire ;
Par l’i précipité le rire se trahit,
Et par l’i prolongé l’infortune gémit.
 
Le k partant jadis pour les Kalendes grecques,
Laissa le q, le c, pour servir d’hypothèques ;
Et revenant chez nous, de vieillesse cassé,
Seulement à Kimper il se vit caressé.
 
Mais combien la seule l embellit la parole !
Lente elle coule ici, là légère elle vole ;
Le liquide des flots par elle est exprimé,
Elle polit le style après qu’on l’a limé ;
La voyelle se teint de sa couleur liante,
Se mêle-t-elle aux mots ? C’est une huile luisante
Qui mouille chaque phrase, et par son lénitif
Des consonnes, détruit le frottement rétif.
 
Ici l’m, à son tour, sur ses trois pieds chemine,
Et l’n à ses côtés sur deux pieds se dandine ;
L’m à mugir s’amuse, et meurt en s’enfermant,
L’n au fond de mon nez s’enfuit en résonnant ;
L’m aime à murmurer, l’n à nier s’obstine ;
L’n est propre à narguer, l’m est souvent mutine ;
L’m au milieu des mots marche avec majesté,
L’n unit la noblesse à la nécessité.
 
La bouche s’arrondit lorsque l’o doit éclore,
Et par force, on déploie un organe sonore,
Lorsque l’étonnement, conçu dans le cerveau,
Se provoque à sortir par cet accent nouveau.
Le cercle lui donna sa forme originale,
Il convient à l’orbite aussi bien qu’à l’ovale ;
On ne saurait l’ôter lorsqu’il s’agit d’ouvrir,
Et sitôt qu’il ordonne il se fait obéir.
 
Le p plus pétulant à son poste se presse :
Malgré sa promptitude il tient à la paresse ;
Il précède la peine, et prévient le plaisir,
Même quand il pardonne, il parvient à punir ;
Il tient le premier rang dans le doux nom de père,
Il présente aux mortels le pain, si nécessaire !
Le poinçon et le pieu, la pique et le poignard,
De leur pointe, avec lui, percent de part en part ;
Et des poings et des pieds il fait un double usage,
Il surprend la pudeur et la peur au passage.
Là, de son propre poids il pèse sur les mots ;
Plus loin, il peint, il pleure et se plaît aux propos :
Mais c’est à bien pousser que son pouvoir s’attache,
Et pour céder à l’f il se fond avec l’h.
 
Enfin du p parti je n’entends plus les pas,
Le q traînant sa queue, et querellant tout bas,
Vient s’attaquer à l’u qu’à chaque instant il choque,
Et sur le ton du k calque son ton baroque.
 
L’r en roulant, approche et tournant à souhait,
Reproduit le bruit sourd du rapide rouet ;
Elle rend, d’un seul trait, le fracas du tonnerre,
La course d’un torrent, le cours d’une rivière ;
Et d’un ruisseau qui fuit sous les saules épars,
Elle promène en paix les tranquilles écarts.
Voyez-vous l’Éridan, la Loire, la Garonne,
L’Euphrate, la Dordogne et le Rhin et le Rhône,
D’abord avec fureur précipitant leurs flots
S’endormir sur les prés qu’ont ravagés leurs eaux ?
L’r, a su par degrés vous décrire leur rage....
Elle a de tous les chars, la conduite en partage ;
Partout, vous l’entendrez sur le pavé brûlant
Presser du fier Mondor le carrosse brillant,
Diriger de Phryné la berline criarde,
Et le cabriolet du fat qui se hasarde ;
La brouette en bronchant lui doit son soubresaut,
Et le rustre lui fait traîner son chariot ;
Le barbet irrité contre un pauvre en désordre,
L’avertit par une r avant que de le mordre ;
L’r a cent fois rongé, rouillé, rompu, raclé,
Et le bruit du tambour par elle est rappelé.
 
Mais c’est ici que l’s en serpentant s’avance,
À la place du c sans cesse elle se lance ;
Elle souffle, elle sonne, et chasse à tout moment
Un son qui s’assimile au simple sifflement.
 
Le t tient au toucher, tape, terrasse et tue ;
On le trouve à la tête, aux talons, en statue :
C’est lui qui fait au loin retentir le tocsin ;
Peut-on le méconnaître au tic-tac du moulin ?
De nos toits, par sa forme, il dicta la structure,
Et tirant tous les tons du sein de la nature,
Exactement taillé sur le type du Tau
Le t dans tous les temps imita le marteau.
 
Le v vient ; il se voue à la vue, à la vie ;
Vain d’avoir, en consonne, une vogue suivie,
Il peint le vol des vents, et la vélocité ;
Il n’est pas moins utile, en voyelle, usité,
Mais des lèvres hélas ! Le v s’évadait vite,
Et l’humble u se ménage une modeste fuite ;
Le son nu qu’il procure, un peu trop continu ;
Est du mépris parfait un signe convenu.
 
Renouvelé du Xi, l’x excitant la rixe,
Laisse derrière lui l’y grec, jugé prolixe,
Et, mis, malgré son zèle, au même numéro
Le z usé par l’s est réduit à zéro.
 

Commentaire (s)
Déposé par Cochonfucius le 22 juillet 2016 à 12h39

Charlie Schlingo 1955-2005
---------------------------------------

Il trouve en ses crayons une étrange harmonie ;
Fumiste, plaisantin, provocateur, génie,
Percussionniste, atteint d’autres talents divers,
Je l’ai vu, l’autre jour, dire ses propres vers.

Il n’est plus avec nous, mais nous amuse encore ;
Les pages des revues, que ses dessins décorent,
Sur mes meubles de bois, d’ornements tiennent lieu,
Pour le rire de l’âme et le plaisir des yeux.

Heureux ce révolté, dont la plume rétive
À se moquer des gens ne fut jamais tardive ;
Joyeux rabelaisien, de bons mots généreux,
Exaltant sa folie dans ses albums nombreux.

[Lien vers ce commentaire]

Votre commentaire :
Nom : *
eMail : * *
Site Web :
Commentaire * :
pèRE des miséRablEs : *
* Information requise.   * Cette adresse ne sera pas publiée.
 


Mon florilège

(Tоuriste)

(Les textes et les auteurs que vous aurez notés apparaîtront dans cette zone.)

Compte lecteur

Se connecter

Créer un compte

Agora

Évаluations récеntes
☆ ☆ ☆ ☆ ☆

Lеvеу : Jаpоn — Νаgаsаki

Lеvеу : Сôtе d’Αzur — Νiсе

Hugо

Ρéguу : L’Αvеuglе

Rоllinаt : Rоndеаu du guillоtiné

Αuvrау : À unе lаidе аmоurеusе dе l’аutеur

Gоudеzki : Sоnnеt d’Αrt Vеrt

Sullу Ρrudhоmmе : Lеs Yеuх

Rimbаud : Lеs Εffаrés

Αrnаult : Lа Fеuillе

☆ ☆ ☆ ☆

Rоllinаt : L’Αmаntе mасаbrе

Vеrlаinе : «Sаintе Τhérèsе vеut quе lа Ρаuvrеté sоit...»

Rimbаud : Αlсhimiе du vеrbе

Hуspа : Lеs Éléphаnts

Lоrrаin : Débutаnt

Lе Fèvrе dе Lа Βоdеriе : «Diеu qui еst Un еn Τrоis, pаr pоids, nоmbrе, еt mеsurе...»

Hеrеdiа : Lе Ρrisоnniеr

Sаint-Αmаnt : «Αssis sur un fаgоt, unе pipе à lа mаin...»

Cоmmеntaires récеnts

De Сосhоnfuсius sur «Lа vоiх qui rеtеntit dе l’un à l’аutrе Ρôlе...» (Gоmbаud)

De Jаdis sur Саuсhеmаr (Lаfоrguе)

De Сосhоnfuсius sur À lа mémоirе d’unе сhаttе nаinе quе ј’аvаis (Lаfоrguе)

De Jаdis sur «Sаintе Τhérèsе vеut quе lа Ρаuvrеté sоit...» (Vеrlаinе)

De Сосhоnfuсius sur «Νе vоisе аu bаl, qui n’аimеrа lа dаnsе...» (Ρibrас)

De Jаdis sur Lеs Βоuquins (Jаmmеs)

De Ρоéliсiеr sur «Αmоurs јumеаuх, d’unе flаmmе јumеllе...» (Ρаssеrаt)

De Сurаrе- sur «Un sоir, lе lоng dе l’еаu, еllе mаrсhаit pеnsivе...» (Durаnt dе lа Βеrgеriе)

De Βеn sur «Μаrgоt, еn vоus pеignаnt, је vоus pinсе sаns rirе...» (Sigоgnе)

De Lеbrun sur «Jе rêvе, tаnt Ρаris m’еst pаrfоis un еnfеr...» (Соppéе)

De Rоzès sur Lе Сinémа (Siсаud)

De GΟUUΑUX sur «J’étаis à tоi pеut-êtrе аvаnt dе t’аvоir vu...» (Dеsbоrdеs-Vаlmоrе)

De Rоzès sur Répétitiоn (Vаuсаirе)

De Xi’аn sur Sоnnеt : «Νоn, quаnd biеn mêmе unе аmèrе sоuffrаnсе...» (Μussеt)

De Rоzès sur Εsсlаvаgе (Τhаlу)

De Сurаrе- sur Lе Lаit dеs сhаts (Guérin)

De Ιо Kаnааn sur Сrоquis (Сrоs)

De Сurаrе- sur À un sоt аbbé dе quаlité (Sаint-Ρаvin)

De Τristаn Βеrnаrd sur Lеs Соnquérаnts (Hеrеdiа)

De Lа Μusérаntе sur Sоnnеt dе Ρоrсеlаinе (Viviеn)

De Dаmе dе flаmmе sur «Du tristе сœur vоudrаis lа flаmmе étеindrе...» (Sаint-Gеlаis)

Plus de commentaires...

Flux RSS...

Ce site

Présеntаtion

Acсuеil

À prоpos

Cоntact

Signaler une errеur

Un pеtit mоt ?

Sоutien

Fаirе un dоn

Librairiе pоétique en lignе

 



Photo d'après : Hans Stieglitz