À la guerre jeunet l’Amour m’a inspiré,
Si bien que bon Poète il me fit sans étude,
Les miens et mes amis en ont béatitude,
J’ai embelli le beau du désir désiré.
J’ai longtemps Capitaine et Gendarme enduré,
J’ai franchi l’Océan, j’ai eu divers coup rude,
J’ai franc gratifié malgré l’ingratitude,
J’ai désenseveli le mortel égaré.
J’ai moqué le moquable, et bafoué le vice,
J’ai bravé les malheurs, j’ai plaidé l’injustice,
J’ai consciencieux craint Dieu entièrement ;
Et gentil gentilhomme ai vécu sans diffame.
Quelque humain puisse donc près de mon monument
D’un soupir arrosé révérer ma belle âme.
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Mon florilège
(Tоuriste)
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