Hé mé mé bine moi, bine moi ma pouponne,
Cependant que papa s’en est allé aux champs,
Il ne le sauza pas, il a mené ses gens,
Bine mé donc Maman puisqu’il n’y a passonne.
Ayant frayé l’œillet de ta lève bessonne,
Je me veux regadé en tes beaux yeux luisants :
Car ce sont les misoirs des Amouseux enfants,
Après je modesay ta goge, ma menonne.
Soudain je laichesai ton joliet tétin,
Puis je chatouillesai ton beau petit tounin,
Maintenant de ma p..e, ores de ma menotte.
Si tu n’accode à moi, le folâte Gaçon,
Guésissant mon bobo, agadé tu es sotte :
Car l’Amour se fait mieux en langage enfançon.
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Mon florilège
(Tоuriste)
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