Paradis des Albatros / «Je ne suis point ce Dieu qui plein de folle rage...»

Clovis Hesteau de Nuysement

(ca. 1550-ca. 1620)

D’autrеs pоèmеs :

Lе vаutоur аffаmé qui du viеil Ρrоméthéе...

Μ’аs-tu éprоuvé tеl quе се Τrоуеn pаrјurе...

Quоi vоus l’аvеz dоnс dit mа сruеllе Βеllоnnе...

Ô Diеuх quе sеns-је еn mоi, si је nе sеns Αmоur...

Соmmе оn vоit еn été unе bruуаntе nuе...

Lа Νаturе а dоnné lеs соrnеs аuх Τаurеаuх...

Si је сhаntе сеs vеrs d’unе vоiх brusquе еt fоrtе...

оu еncоrе :

Lоrsqu’épris dе се fеu l’infоrtuné Léаndrе...

Соmbiеn, соmbiеn dе fоis, аu sоir sоus lа nuit brunе...

Du sоlеil rаdiеuх lа brillаntе splеndеur...

Ρаssаnts, nе сhеrсhеz plus dеssоus l’Οrquе infеrnаl...

Je ne suis point ce Dieu qui plein de folle rage,
Poursuivit ta beauté : lorsque parmi les prés,
Tu recueillais l’émail dont ils sont diaprés,
Après le morne hiver qui leur beauté saccage.

Je ne suis ce soldat qui du Troyen pillage,
Remplit mille vaisseaux dedans Sigée ancrés :
Qui du sang de Priam fit maint glaives pourprés,
Écarlatant les flots du Theucrien rivage.

Je ne suis point encor ce Roi Ténarien,
Qui portant à son flanc le tan Vénérien,
Sortit hors des enfers pour ravir Proserpine :

Mais hélas je suis bien un Hercule second,
Et toi ma Dianire, ayant dans ta poitrine,
La glace qui me gèle, et le feu qui me fond.

Commentaire (s)

Déposé par Jadis le 9 février 2025 à 11h27

Je t’attendrai devant la porte du garage
Puisque c’en est fini avec le bel André ;
Tu guideras sans mal ton tacot délabré
Dans la nuit noire, car j’ai refait l’éclairage.

Et puis, tout en glissant un œil dans ton corsage
Que tu auras, bien sûr, largement échancré,
J’observerai ton teint de rose s’empourprer
Et je me jetterai sur toi comme un sauvage.

Je ne suis, il est vrai, qu’un méchant bon à rien
Affligé de surcroît d’un mal vénérien
‒ Cadeau inopiné d’une vague copine ;

Mais je suis supérieur à Hercule, ce con,
Lorsque j’entonne dans le secret des latrines
« Je d’mand’ Mam’zelle Angèle », ou « Ainsi font, font, font ».

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Déposé par Jadis le 9 février 2025 à 17h56

P.S.
Vous me pensiez si plat de sauter sur la « pine »
Comme un politicien saute sur un mandat
Ou comme le lapin saute sur la lapine ?
Mais la Muse blêmit et me réprimanda.

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