De deux amours parfaitement conjointes
Par le doux trait d’une pure beauté,
En deux esprits de même loyauté,
Se dresse un bien sus deux heureuses pointes.
Elles ne sont de passions atteintes,
Ni du désir çà & là écarté :
Mais la raison en sure liberté
En prend l’honneur pour ses vertus plus saintes.
Nature ainsi tout le monde ordonna,
Quand à chacun son propre heur destina,
Qu’un d’entre tous ne puisse seul reluire.
En tous les biens, sans la faveur d’autrui :
Ains que deux soient assemblés sans ennui,
Pour plus grand bien au dernier but conduire.
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