Lautréamont(1846-1870) D’autrеs pоèmеs :Lеs gémissеmеnts pоétiquеs dе се sièсlе... Ιl у еn а qui éсrivеnt pоur rесhеrсhеr lеs аpplаudissеmеnts humаins... J’étаblirаi dаns quеlquеs lignеs соmmеnt Μаldоrоr... Lесtеur, с’еst pеut-êtrе lа hаinе quе tu vеuх quе ј’invоquе... Ρlût аu сiеl quе lе lесtеur... Lеs mаgаsins dе lа ruе Viviеnnе... Αvаnt d’еntrеr еn mаtièrе, је trоuvе stupidе... оu еncоrе :Quе lе lесtеur nе sе fâсhе pаs соntrе mоi... Ô pédérаstеs inсоmpréhеnsiblеs... Unе lаntеrnе rоugе, drаpеаu du viсе...
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LautréamontLes Chants de Maldoror, 1869
« Chaque nuit, à l’heure où le sommeil est parvenu à son plus grand degré
d’intensité, une vieille araignée de la grande espèce sort lentement sa
tête d’un trou placé sur le sol, à l’une des intersections des angles
de la chambre. Elle écoute attentivement si quelque bruissement remue
encore ses mandibules dans l’atmosphère. Vu sa conformation d’insecte,
elle ne peut pas faire moins, si elle prétend augmenter de brillantes
personnifications les trésors de la littérature, que d’attribuer des
mandibules au bruissement. Quand elle s’est assurée que le silence règne
aux alentours, elle retire successivement, des profondeurs de son nid,
sans le secours de la méditation, les diverses parties de son corps, et
s’avance à pas comptés vers ma couche. Chose remarquable ! moi qui fais
reculer le sommeil et les cauchemars, je me sens paralysé dans la
totalité de mon corps, quand elle grimpe le long des pieds d’ébène de
mon lit de satin. Elle m’étreint la gorge avec les pattes, et me suce le
sang avec son ventre. Tout simplement ! Combien de litres d’une liqueur
pourprée, dont vous n’ignorez pas le nom, n’a-t-elle pas bus, depuis
qu’elle accomplit le même manège avec une persistance digne d’une
meilleure cause ! Je ne sais pas ce que je lui ai fait, pour qu’elle se
conduise de la sorte à mon égard. Lui ai-je broyé une patte par
inattention ? Lui ai-je enlevé ses petits ? Ces deux hypothèses, sujettes
à caution, ne sont pas capables de soutenir un sérieux examen ; elles
n’ont même pas de la peine à provoquer un haussement dans mes épaules et
un sourire sur mes lèvres, quoique l’on ne doive se moquer de personne.
Prends garde à toi, tarentule noire ; si ta conduite n’a pas pour excuse
un irréfutable syllogisme, une nuit je me réveillerai en sursaut, par un
dernier effort de ma volonté agonisante, je romprai le charme avec
lequel tu retiens mes membres dans l’immobilité, et je t’écraserai entre
les os de mes doigts, comme un morceau de matière mollasse. Cependant,
je me rappelle vaguement que je t’ai donné la permission de laisser tes
pattes grimper sur l’éclosion de la poitrine, et de là jusqu’à la peau
qui recouvre mon visage ; que par conséquent, je n’ai pas le droit de te
contraindre. Oh ! qui démêlera mes souvenirs confus ! Je lui donne pour
récompense ce qui reste de mon sang : en comptant la dernière goutte
inclusivement, il y en a pour remplir au moins la moitié d’une coupe
d’orgie. » Il parle, et il ne cesse de se déshabiller. Il appuie une
jambe sur le matelas, et de l’autre, pressant le parquet de saphir afin
de s’enlever, il se trouve étendu dans une position horizontale. Il a
résolu de ne pas fermer les yeux, afin d’attendre son ennemi de pied
ferme. Mais, chaque fois, ne prend-il pas la même résolution, et
n’est-elle pas toujours détruite par l’inexplicable image de sa promesse
fatale ? Il ne dit plus rien, et se résigne avec douleur ; car, pour lui
le serment est sacré. Il s’enveloppe majestueusement dans les replis de
la soie, dédaigne d’entrelacer les glands d’or de ses rideaux, et,
appuyant les boucles ondulées de ses longs cheveux noirs sur les franges
du coussin de velours, il tâte, avec la main, la large blessure de son
cou, dans laquelle la tarentule a pris l’habitude de se loger, comme
dans un deuxième nid, tandis que son visage respire la satisfaction. Il
espère que cette nuit actuelle (espérez avec lui !) verra la dernière
représentation de la succion immense ; car, son unique vœu serait que
le bourreau en finît avec son existence : la mort, et il sera content.
Regardez cette vieille araignée de la grande espèce, qui sort lentement
sa tête d’un trou placé sur le sol, à l’une des intersections des angles
de la chambre. Nous ne sommes plus dans la narration. Elle écoute
attentivement si quelque bruissement remue encore ses mandibules dans
l’atmosphère. Hélas ! nous sommes maintenant arrivés dans le réel, quant
à ce qui regarde la tarentule, et, quoique l’on pourrait mettre un point
d’exclamation à la fin de chaque phrase, ce n’est peut-être pas une
raison pour s’en dispenser ! Elle s’est assurée que le silence règne aux
alentours ; la voilà qui retire successivement des profondeurs de son
nid, sans le secours de la méditation, les diverses parties de son
corps, et s’avance à pas comptés vers la couche de l’homme solitaire. Un
instant elle s’arrête ; mais il est court, ce moment d’hésitation. Elle
se dit qu’il n’est pas temps encore de cesser de torturer, et qu’il faut
auparavant donner au condamné les plausibles raisons qui déterminèrent
la perpétualité du supplice. Elle a grimpé à côté de l’oreille de
l’endormi. Si vous voulez ne pas perdre une seule parole de ce qu’elle
va dire, faites abstraction des occupations étrangères qui obstruent le
portique de votre esprit, et soyez, au moins, reconnaissant de l’intérêt
que je vous porte, en faisant assister votre présence aux scènes
théâtrales qui me paraissent dignes d’exciter une véritable attention
de votre part ; car, qui m’empêcherait de garder, pour moi seul, les
événements que je raconte ? « Réveille-toi, flamme amoureuse des anciens
jours, squelette décharné. Le temps est venu d’arrêter la main de la
justice. Nous ne te ferons pas attendre longtemps l’explication que tu
souhaites. Tu nous écoutes, n’est-ce pas ? Mais ne remue pas tes membres ;
tu es encore aujourd’hui sous notre magnétique pouvoir, et l’atonie
encéphalique persiste : c’est pour la dernière fois. Quelle impression la
figure d’Elsseneur fait-elle dans ton imagination ? Tu l’as oublié ! Et ce
Réginald, à la démarche fière, as-tu gravé ses traits dans ton cerveau
fidèle ? Regarde-le caché dans les replis des rideaux ; sa bouche est
penchée vers ton front ; mais il n’ose te parler, car il est plus timide
que moi. Je vais te raconter un épisode de ta jeunesse, et te remettre
dans le chemin de la mémoire... » Il y avait longtemps que l’araignée
avait ouvert son ventre, d’où s’étaient élancés deux adolescents, à la
robe bleue, chacun un glaive flamboyant à la main, et qui avaient pris
place aux côtés du lit, comme pour garder désormais le sanctuaire du
sommeil. « Celui-ci, qui n’a pas encore cessé de te regarder, car il
t’aima beaucoup, fut le premier de nous deux auquel tu donnas ton amour.
Mais tu le fis souvent souffrir par les brusqueries de ton caractère.
Lui, il ne cessait d’employer ses efforts à n’engendrer de ta part aucun
sujet de plainte contre lui : un ange n’aurait pas réussi. Tu lui
demandas, un jour s’il voulait aller se baigner avec toi, sur le rivage
de la mer. Tous les deux, comme deux cygnes, vous vous élançâtes en même
temps d’une roche à pic. Plongeurs éminents, vous glissâtes dans la
masse aqueuse, les bras étendus entre la tête et se réunissant aux
mains. Pendant quelques minutes, vous nageâtes entre deux courants. Vous
reparûtes à une grande distance, vos cheveux entremêlés entre eux, et
ruisselants du liquide salé. Mais quel mystère s’était donc passé sous
l’eau, pour qu’une longue trace de sang s’aperçût à travers les vagues ?
Revenus à la surface, toi, tu continuais de nager, et tu faisais
semblant de ne pas remarquer la faiblesse croissante de ton compagnon.
Il perdait rapidement ses forces, et tu n’en poussais pas moins tes
larges brassées vers l’horizon brumeux, qui s’estompait devant toi. Le
blessé poussa des cris de détresse, et tu fis le sourd. Réginald frappa
trois fois l’écho des syllabes de ton nom, et trois fois tu répondis par
un cri de volupté. Il se trouvait trop loin du rivage pour y revenir,
et s’efforçait en vain de suivre les sillons de ton passage afin de
t’atteindre, et reposer un instant sa main sur ton épaule. La chasse
négative se prolongea pendant une heure, lui, perdant ses forces, et,
toi, sentant croître les tiennes. Désespérant d’égaler ta vitesse, il
fit une courte prière au Seigneur pour lui recommander son âme, se plaça
sur le dos comme quand on fait la planche, de telle manière qu’on
apercevait le cœur battre violemment sous sa poitrine, et attendit que
la mort arrivât, afin de ne plus attendre. En cet instant, tes membres
vigoureux étaient à perte de vue, et s’éloignaient encore, rapides comme
une sonde qu’on laisse filer. Une barque, qui revenait de placer ses
filets au large, passa dans ces parages. Les pêcheurs prirent Réginald
pour un naufragé, et le halèrent, évanoui, dans leur embarcation. On
constata la présence d’une blessure au flanc droit ; chacun de ces matelots
expérimentés émit l’opinion qu’aucune pointe d’écueil ou fragment de
rocher n’était susceptible de percer un trou si microscopique et en même
temps si profond. Une arme tranchante, comme le serait un stylet des plus
aigus, pouvait seule s’arroger des droits à la paternité d’une si fine
blessure. Lui, ne voulut jamais raconter les diverses phases du plongeon,
à travers les entrailles des flots, et ce secret, il l’a gardé jusqu’à
présent. Des larmes coulent maintenant sur ses joues un peu décolorées,
et tombent sur tes draps : le souvenir est quelquefois plus amer que la
chose. Mais moi, je ne ressentirai pas de la pitié : ce serait te montrer
trop d’estime. Ne roule pas dans leur orbite ces yeux furibonds. Reste
calme plutôt. Tu sais que tu ne peux pas bouger. D’ailleurs, je n’ai pas
terminé mon récit. — Relève ton glaive, Réginald, et n’oublie pas si
facilement la vengeance. Qui sait ? peut-être un jour elle viendrait te
faire des reproches. — Plus tard, tu conçus des remords dont l’existence
devait être éphémère ; tu résolus de racheter ta faute par le choix d’un
autre ami, afin de le bénir et de l’honorer. Par ce moyen expiatoire, tu
effaçais les taches du passé, et tu faisais retomber sur celui qui devint
la deuxième victime, la sympathie que tu n’avais pas su montrer à l’autre.
Vain espoir ; le caractère ne se modifie pas d’un jour à l’autre, et ta
volonté resta pareille à elle-même. Moi, Elsseneur, je te vis pour la
première fois, et, dès ce moment, je ne pus t’oublier. Nous nous regardâmes
pendant quelques instants, et tu te mis à sourire. Je baissais les yeux,
parce que je vis dans les tiens une flamme surnaturelle. Je me demandais
si, à l’aide d’une nuit obscure, tu t’étais laissé choir secrètement
jusqu’à nous de la surface de quelque étoile ; car, je le confesse,
aujourd’hui qu’il n’est pas nécessaire de feindre, tu ne ressemblais pas
aux marcassins de l’humanité ; mais une auréole de rayons étincelants
enveloppait la périphérie de ton front. J’aurais désiré lier des
relations intimes avec toi ; ma présence n’osait approcher devant la
frappante nouveauté de cette étrange noblesse, et une tenace terreur
rôdait autour de moi. Pourquoi n’ai-je pas écouté ces avertissements de
la conscience ? Pressentiments fondés. Remarquant mon hésitation, tu
rougis à ton tour, et tu avanças le bras. Je mis courageusement ma main
dans la tienne, et, après cette action, je me sentis plus fort ;
désormais un souffle de ton intelligence était passé dans moi. Les
cheveux au vent et respirant les haleines des brises, nous marchâmes
quelques instants devant nous, à travers des bosquets touffus de
lentisques, de jasmins, de grenadiers et d’orangers, dont les senteurs
nous enivraient. Un sanglier frôla nos habits à toute course, et une
larme tomba de son œil, quand il me vit avec toi : je ne m’expliquais
pas sa conduite. Nous arrivâmes à la tombée de la nuit devant les portes
d’une cité populeuse. Les profils des dômes, les flèches des minarets et
les boules de marbre des belvédères découpaient vigoureusement leurs
dentelures, à travers les ténèbres, sur le bleu intense du ciel. Mais tu
ne voulus pas te reposer en cet endroit, quoique nous fussions accablés
de fatigue. Nous longeâmes le bas des fortifications externes, comme
des chacals nocturnes ; nous évitâmes la rencontre des sentinelles aux
aguets ; et nous parvînmes à nous éloigner, par la porte opposée, de
cette réunion solennelle d’animaux raisonnables, civilisés comme les
castors. Le vol de la fulgore porte-lanterne, le craquement des herbes
sèches, les hurlements intermittents de quelque loup lointain
accompagnaient l’obscurité de notre marche incertaine, à travers la
campagne. Quels étaient donc tes valables motifs pour fuir les ruches
humaines ? Je me posais cette question avec un certain trouble ; mes
jambes d’ailleurs commençaient à me refuser un service trop longtemps
prolongé. Nous atteignîmes enfin la lisière d’un bois épais, dont les
arbres étaient entrelacés entre eux par un fouillis de hautes lianes
inextricables, de plantes parasites, et de cactus à épines monstrueuses.
Tu t’arrêtas devant un bouleau. Tu me dis de m’agenouiller pour me
préparer à mourir ; tu m’accordais un quart d’heure pour sortir de cette
terre. Quelques regards furtifs, pendant notre longue course, jetés à la
dérobée sur moi, quand je ne t’observais pas, certains gestes dont j’avais
remarqué l’irrégularité de mesure et de mouvement se présentèrent aussitôt
à ma mémoire, comme les pages ouvertes d’un livre. Mes soupçons étaient
confirmés. Trop faible pour lutter contre toi, tu me renversas à terre,
comme l’ouragan abat la feuille du tremble. Un de tes genoux sur ma
poitrine, et l’autre appuyé sur l’herbe humide, tandis qu’une de tes mains
arrêtait la binarité de mes bras dans son étau, je vis l’autre sortir un
couteau, de la gaîne appendue à ta ceinture. Ma résistance était presque
nulle, et je fermai les yeux : les trépignements d’un troupeau de bœufs
s’entendirent à quelque distance, apportés par le vent. Il s’avançait
comme une locomotive, harcelé par le bâton d’un pâtre et les mâchoires
d’un chien. Il n’y avait pas de temps à perdre, et c’est ce que tu compris ;
craignant de ne pas parvenir à tes fins, car l’approche d’un secours
inespéré avait doublé ma puissance musculaire, et t’apercevant que tu ne
pouvais rendre immobile qu’un de mes bras à la fois, tu te contentas, par
un rapide mouvement imprimé à la lame d’acier, de me couper le poignet
droit. Le morceau, exactement détaché, tomba par terre. Tu pris la fuite,
pendant que j’étais étourdi par la douleur. Je ne te raconterai pas comment
le pâtre vint à mon secours, ni combien de temps devint nécessaire à ma
guérison. Qu’il te suffise de savoir que cette trahison, à laquelle je ne
m’attendais pas, me donna l’envie de rechercher la mort. Je portai ma
présence dans les combats, afin d’offrir ma poitrine aux coups. J’acquis
de la gloire dans les champs de bataille ; mon nom était devenu redoutable
même aux plus intrépides, tant mon artificielle main de fer répandait le
carnage et la destruction dans les rangs ennemis. Cependant, un jour que
les obus tonnaient beaucoup plus fort qu’à l’ordinaire, et que les
escadrons, enlevés de leur base, tourbillonnaient, comme des pailles, sous
l’influence du cyclone de la mort, un cavalier, à la démarche hardie,
s’avança devant moi, pour me disputer la palme de la victoire. Les deux
armées s’arrêtèrent, immobiles, pour nous contempler en silence. Nous
combattîmes longtemps, criblés de blessures, et les casques brisés. D’un
commun accord, nous cessâmes la lutte, afin de nous reposer, et la
reprendre ensuite avec plus d’énergie. Plein d’admiration pour son
adversaire, chacun lève sa propre visière : « Elsseneur !... », « Réginald !... »,
telles furent les simples paroles que nos gorges haletantes prononcèrent
en même temps. Ce dernier, tombé dans le désespoir d’une tristesse
inconsolable, avait pris, comme moi, la carrière des armes, et les
balles l’avaient épargné. Dans quelles circonstances nous nous
retrouvions ! Mais ton nom ne fut pas prononcé ! Lui et moi, nous nous
jurâmes une amitié éternelle ; mais, certes, différente des deux
premières dans lesquelles tu avais été le principal acteur. Un archange,
descendu du ciel et messager du Seigneur, nous ordonna de nous changer
en une araignée unique, et de venir chaque nuit te sucer la gorge,
jusqu’à ce qu’un commandement venu d’en haut arrêtât le cours du
châtiment. Pendant près de dix ans, nous avons hanté ta couche. Dès
aujourd’hui, tu es délivré de notre persécution. La promesse vague dont
tu parlais, ce n’est pas à nous que tu la fis, mais bien à l’Être qui
est plus fort que toi : tu comprenais toi-même qu’il valait mieux se
soumettre à ce décret irrévocable. Réveille-toi, Maldoror ! Le charme
magnétique qui a pesé sur ton système cérébro-spinal, pendant les nuits
de deux lustres, s’évapore. » Il se réveille comme il lui a été ordonné,
et voit deux formes célestes disparaître dans les airs, les bras
entrelacés. Il n’essaie pas de se rendormir. Il sort lentement, l’un
après l’autre, ses membres hors de sa couche. Il va réchauffer sa peau
glacée aux tisons rallumés de la cheminée gothique. Sa chemise seule
recouvre son corps. Il cherche des yeux la carafe de cristal afin
d’humecter son palais desséché. Il ouvre les contrevents de la fenêtre.
Il s’appuie sur le rebord. Il contemple la lune qui verse, sur sa
poitrine, un cône de rayons extatiques, où palpitent, comme des phalènes,
des atomes d’argent d’une douceur ineffable. Il attend que le crépuscule
du matin vienne apporter, par le changement de décors, un dérisoire
soulagement à son cœur bouleversé.
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