Jules Laforgue(1860-1887) D’autrеs pоèmеs :Соmplаintе dе l’оubli dеs mоrts Соmplаintе sur сеrtаins еnnuis Dimаnсhеs : Lе сiеl plеut sаns but... оu еncоrе :Соmplаintе dеs débаts mélаnсоliquеs еt littérаirеs Dimаnсhеs : J’аurаi pаssé mа viе... Соmplаintе dеs pubеrtés diffiсilеs Ρеtitе сhаpеllе : Ρеuplеs du Сhrist, ј’ехpоsе...
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Jules Laforgue![]()
Bd. Bourdon — le long du canal aboutissant par un étranglement noir souterrain à la Seine fourmillante — venant par un boyau sombre aussi au-dessous là-bas de la place de la Bastille — des maisons se dressant isolées avec leurs 5 étages et leurs rangs de 6 fenêtres — au bas marchand de vin traiteur et une boutique poussiéreuse volets clos, sans indication — à vendre ? sur le flanc droit de la maison vers le vide de l’horizon avec les éternels chantiers de bûches empilées et rangées — une vaste fresque réclame sur fond bleu des lavoirs — rouge fresque — un énorme et farouche hébété mousquetaire embrasse du bras droit un flacon d’insecticide Vicat et de l’autre d’un soufflet au jet palpable occit des poux, des punaises, des puces énormes vues au microscope. En face, de l’autre côté du canal, aussi des maisons se dressant en détresse isolées cerclées de balcons avec sur un flanc du haut en bas comme montré dans une fig. section verticale reliée de 2 ponts vénitiens le boyau de la cour avec les fenêtres grises des cuisines couleur torchon Et des fabriques, des fumées lentes et noires ou fusées par jets blancs — Et le grand ciel houleux sur lequel était plus tragique une femme là-bas à un 6e venant secouer un tapis à l’angle d’un balcon. Et la vie du canal — sur le chemin de halage, des casemates de douaniers, des tas de barriques et tonneaux — des camions qui attendent — d’autres qui arrivent, d’autres qui partent, un fouet claque — puis à gauche une enfilade comme une série d’accents circonflexes de 10 hangars à jour continus, et dessous dans l’eau-forte enchevêtrée des charpentes la vie des tonneaux, des débardeurs un sac gris en capuchon, des gens qui chargent des péniches amarrées. des camions et les grêles charrettes — eaux-fortes noires des charbonniers. sur le quai en face encore une file d’acacias — et des péniches — au grand gouvernail rapiécé d’acajou avec la canine blanche à volets verts — et l’eau noire et là-bas un petit remorqueur svelte et trapu à la coque noire très émergeante ceinturée de rouge — à gauche la colonne noire de la Bastille — à droite le potiron blanchâtre du panorama de la Bastille en face à droite une rue noire montante grouillante — et plus à droite le chantier de bois du prince Eugène Il ne passait sur ce boulevard que des camions, des camions pas encombrement mais la sensation de l’encombrement car ils allaient
au pas et le pavé sonnait creux à donner des coups dans l’estomac
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