Somme toute, je suis sincère
Plus qu’il n’y parait tout d’abord ;
Mais je conviens que mon grand tort
Est de m’inventer des chimères.
Je m’accroche à des tas d’ennuis,
Je m’égratigne à des vétilles,
Et je me pique aux mille aiguilles
Dont est cousu chaque aujourd’hui.
Oh ! qui donc me délivrera
De ce cœur par trop chimérique,
Imbu de vague rhétorique,
De romantisme, et cætera ?
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Mon florilège
(Tоuriste)
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