Quand un jardin s’hérisse en sauvage roncière
Par l’oisif nonchaloir, le sage directeur
Ces épines allume, et le feu destructeur
Des ronces, rend sa terre encore semencière.
La terre de Juda, jadis grasse et foncière,
N’était plus qu’un hallier. Le grand agriculteur
Donne à ces jardiniers ce feu restaurateur,
Pour la purger et rendre encore nourricière.
Le feu seul purifie. Et pource aux siècles vieux,
Il était adoré comme tombé des Cieux.
On passait par le feu les choses épurables.
Dieu prend le nom de feu, duquel il est auteur,
À cause des rapports, grandement admirables,
Qu’a cette créature avec son Créateur.
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(Tоuriste)
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