Le torrent orageux entraîne renversées
Les maisons, qu’on assied sur le sable mouvant :
Mais les autres qu’on a sur le rocher dressées
Ne branlent point aux coups, ni des flots, ni du vent.
Les flots de ces tourments que les Juifs vont pleuvant
Sur le corps du Sauveur, entraînent dispersées
Ses dix pauvres brebis : mais les fermes chaussées
De ce cœur maternel vont leur effort bravant.
Donc tandis que la peur les Apôtres emmène,
Cette constante Mère, avecques sa Germaine,
La Magdaleine, et Jean, sont au pied de la Croix.
Et s’y tiennent debout, comme jaloux d’apprendre
Les Mystères divins contenus en ce Bois,
Que mollement assis l’homme ne peut comprendre.
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Mon florilège
(Tоuriste)
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