Dès que cette oraison fut par lui prononcée,
Il laisse un peu sa tête à main droite pencher :
Non tant pour les douleurs dont elle est offensée
Que pour semondre ainsi la Parque d’approcher.
Voilà soudain la peau de son front dessécher,
Voilà de ses beaux yeux tout à coup enfoncée
L’une et l’autre prunelle et leur flamme éclipsée,
Leur paupière abattue et leurs reaux se cacher.
Ses narines à peine étant plus divisées
Rendent son nez aigu : ses tempes sont creusées,
Sur ses lèvres s’épand la pâleur de la mort.
Son haleine est deux fois perduë et recouverte ;
À la tierce il expire avec un peu d’effort,
Les yeux à demi clos, et la bouche entr’ouverte.
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(Tоuriste)
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