Debout, parmi l’horreur des charognes relentes
En cette orde voirie, il voit de tous côtés
De ses durs ennemis les troupes insolentes
Et de sa dure mort les outils apprêtés.
Puis las ! si tant soit peu ses yeux sont arrêtés
Sur les yeux maternels, leurs prunelles parlantes
S’entredisant Adieu, vont perdant leurs clartés
Par l’effort redoublé des larmes ruisselantes.
Tandis on le dépouille afin de le coucher
Sur la Croix, mais hélas ! c’est tout vif l’écorcher :
Car son sang a collé sa tunique à ses plaies.
Ces tourments sont cruels, mais beaucoup plus l’affront,
Voici, mon Rédempteur, vos paroles bien vraies,
Que la honte et l’opprobre ont couvert votre front.
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Mon florilège
(Tоuriste)
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