Jean Ogier de Gombaud



La voix qui retentit de l’un à l’autre Pôle,
La terreur et l’espoir des vivants et des morts,
Qui du rien sait tirer les esprits et les corps,
Et qui fit l’Univers, d’une seule parole.
 
La voix du Souverain, qui les cèdres désole,
Cependant que l’épine étale ses trésors ;
Qui contre la cabane épargne ses efforts,
Et réduit à néant l’orgueil du Capitole.
 
Ce tonnerre éclatant, cette divine voix,
À qui savent répondre et les monts, et les bois,
Et qui fait qu’à leur fin toutes choses se rendent,
 
Que les lieux les plus hauts, que les lieux les plus bas,
Que ceux qui ne sont point, et que les morts entendent,
Mon âme, elle t’appelle, et tu ne l’entends pas.
 

Commentaire (s)
Déposé par Cochonfucius le 29 janvier 2018 à 11h55

Amphisbène aquatique
---------------------------

De l’ambidieu Janus Il est un vrai symbole ;
Il peut sonder le coeur des vivants et des morts,
Il sait bien maîtriser son esprit et son corps,
Sans jamais proférer une seule parole.

Ne croyez surtout pas que cela le désole,
Il n’est pas moins heureux devant tous ses trésors ;
Il traverse la vie sans peine et sans effort,
Et jamais n’envia les oies du Capitole.

La sirène aux aguets, pour entendre sa voix,
Vainement s’est tenue près de lui, maintes fois ;
Or, à cette évidence il faut qu’elle se rende.

Tantôt il nage en haut, tantôt il nage en bas,
Beaucoup de gens le voient, mais jamais ne l’entendent,
Il est d’un grand savoir, mais il ne parle pas.

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Déposé par Curare- le 29 janvier 2018 à 19h32

’J’ai donné, j’ai voulu. J’ai cru, j’ai perdu.’ Sixte

Dix ans -  

Il est par trop cruel cet aller sans retour
Dans l’aléas du vent il a ce corps livide
On va et l’on vient dans son coeur impavide
Ce bordel à catins animé sans détour

Il fléchit et il rompt lassé et sans contour
Et puis il se flétrit il se détruit l’Ovide
Il tente de survivre à la houle avide
Détruire un autre il sait il peut faire un discours

1 soldat pour la cause on en a fait de lui
Du moins il le croyait jusqu’au bout de la nuit
Et puis il est parti y laissant de sa vie  

Dix ans de quoi écrire ou bien pour éponger
En noyant son savoir sans rien voir et plonger
Goûter l’espoir qui naît . . Réinventer l’envie
______________28/01/2017________________

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Déposé par Jadis le 15 avril 2020 à 14h26


Mon beauf est un bon zigue, il roule des épaules,
Son genre fait fureur dans les Côtes d’Armor.
Sa verve est proverbiale, il détient le record
Toutes catégories de la blague pas drôle.

Il sent bon l’after-shave et il marche au gazole,
(Il les confond parfois). Son chien s’appelle Azor,
Azor est son trésor et tout son réconfort,
Surtout, c’est vrai, depuis qu’il est sorti de taule.

Demain soir samedi, les amis je prévois
Qu’on va pas s’embêter, car fichtre, quand il boit,
Sa dalle est bien pentue, et son ardeur est grande.

Et pas question, bon dieu, d’esquiver le combat !
Sa gonzesse l’implore ? Et alors ! Qu’elle attende !
Car, l’adage le dit, l’apéro n’attend pas.

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Déposé par Cochonfucius le 3 décembre 2024 à 14h26

Quartefeuille muette
--------

Je n’userai d’aucun symbole,
Je garde un silence de mort ;
Je laisse végéter mon corps
Sans lu i accorder la parole.

Tu me dis que ça te désole,
Tu prétends même que j’ai tort ;
Ça ne me donne nul remords,
Car tes arguments sont frivoles.

Tu n’entendras donc plus ma voix,
Pas même trois ou quatre fois ;
La perte ne sera pas grande.

Je laisse advenir mon trépas,
J’ignore les autres demandes ;
Voilà tout, je  n’insiste pas.

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