Qui comptera le sable de la mer,
Les gouttes d’eau qui sont dans les fontaines,
Sur l’océan les naux et les antennes,
Qui comptera les maux qu’on a d’aimer,
Qui comptera les grains qu’on voit semer
Durant l’automne, et les croupes hautaines
Des monts de Thrace, et par raisons certaines
Les feux des cieux qui pourra tout nommer,
Seul peut compter mes peines continues,
Tes gros dédains et tes fiertés connues,
Tous tes dépits, toutes tes cruautés.
Tu t’orgueillis pour être merveilleuse
Plus que toute autre en parfaites beautés.
L’heur rend souvent la personne orgueilleuse.
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(Tоuriste)
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