Mon Dieu, madame, il faut nous consoler
sans faire des gestes tragiques,
sans déclamer et sans râler
si le sort nous donne des giffles.
C’est un destin encore assez
banal qui nous désole et nous sépare,
qui m’offre ses bouquets glacés
et qui vous fait amère et pâle.
Laissez le sabre à la cloison
et l’aconit à l’officine,
car, voyez-vous, le fer et le poison c’est bien usé depuis Racine.
Hélas ! pourquoi railler ainsi
nos seules choses éternelles ?
Et chavirant au noir souci
je pleure en écrivant ces chansonnettes...
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(Tоuriste)
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