Je ne puis plus chanter, je ne puis plus écrire,
J’ai le cœur oppressé, j’ai l’estomac pantois :
Je ne puis rappeler la parole et la voix,
Je ne puis remonter les cordes de ma lyre.
J’ai les yeux éblouis, je lamente et soupire,
Je veux ores mourir sous la divine croix,
Je ne veux plus bouger de l’ombre de ce bois,
Je veux être à jamais sujette à son empire.
Je vois le saint des saints sur la terre élever,
Je vois son sang bouillant où je me veux laver,
Je vois son corps divin chargé de cicatrices.
Je vois ses bras cloués qu’il tend aux égarés,
Je vois son cœur ouvert aux pauvres altérés,
Je le vois trépasser pour l’amour de nos vices.
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Mon florilège
(Tоuriste)
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