Le lys est le plus beau des enfants du zéphire,
Il lève un front superbe et demande l’empire.
Des suaves esprits dans sa coupe formés,
L’air, les eaux, le bocage, au loin sont embaumés.
Sous l’herbe, loin des yeux, plus aimable et moins belle,
La violette fuit. Son parfum la révèle,
Avertit qu’elle est là ; que, voulant se cacher,
Là, pour le sein qu’on aime, il faut l’aller chercher.
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(Tоuriste)
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