Madame avant que la Parque meurtrière
Vienne trancher la trame de vos ans,
Cueillez les fleurs de votre beau printemps,
Et contre Amour ne soyez point si fière.
Après la mort, ô ma douce guerrière,
On ne sent plus les brasiers doux-cuisants
De Cupidon, et les ébats plaisants
De Vénus sont tous laissés en arrière.
Donques tandis que vous avez loisir,
Et le temps propre à prendre du plaisir,
Et que votre âge à l’amour vous convie,
Chassez bien loin de vous la cruauté,
Et connaissant ma ferme loyauté,
Faisons ensemble une amoureuse vie.
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(Tоuriste)
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