Esprit royal, qui prends de lumière éternelle
Ta seule nourriture et ton accroissement,
Et qui de tes beaux rais en notre entendement
Produis ce haut désir qui au ciel nous rappelle,
N’aperçois-tu combien par ta vive étincelle
La vertu luit en moi ? n’as-tu point sentiment
Par l’œil, l’ouïe, l’odeur, le goût, l’attouchement,
Que sans toi ne reluit chose aucune mortelle ?
Au seul objet divin de ton image pure
Se meut tout mon penser, qui par la souvenance
De ta haute bonté tellement se rassure,
Que l’âme et le vouloir ont pris même assurance
(Chassant tout appétit et toute vile cure)
De retourner au lieu de leur première essence.
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(Tоuriste)
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